5 jeunes Nigérians sur le point de savoir si les parents devraient avoir droit à votre argent

Leon Balogun, le défenseur des Super Eagles, a rappelé aux jeunes un autre cadeau de notre culture.

Balogun est d'ailleurs le rêve du parent nigérian moyen devenu réalité, du moins en ce qui concerne son salaire. Le centre-arrière gagne des milliers en euros, jouant pour Mayence en Allemagne Bundesliga .

"Mes parents, par exemple, même si je leur donnais quelque chose, ils ne l'accepteraient pas, parce qu'ils disent" c'est l'argent pour lequel vous travaillez ", a-t-il déclaré dans une interview avec Oma Akatugba .

Cette position est loin de ce que l’on attend de la plupart des Nigérians, en particulier des hommes, qui devraient s’impliquer ou supporter le poids des membres de leur famille.

On a appelé cela «la taxe noire», et certains pensent que ce fardeau freine la jeune génération et limite leur liberté d'investir en eux-mêmes et les opportunités qui leur sont offertes.

Les liens étroits des familles nigérianes traditionnelles sont mis à l'épreuve à cette époque, en raison de facteurs sociaux tels que la propagation de styles de vie alternatifs et libéraux, l'insécurité financière et une génération ultra-indépendante de jeunes Nigérians.

Les opinions et les opinions varient sur le sujet, ce à quoi on devrait s'attendre dans une société où les jeunes hommes peuvent à peine se débrouiller seuls, mais où «le fruit du travail d'un parent» a été romancé dans la culture.

Nous avons donc décidé de demander à 5 personnes ce qu’elles en pensaient; leurs parents ont-ils droit à leur argent?

1. Michael veut juste poser une question; "Est-ce votre argent?"

"J'avais un problème avec cette obligation de donner de l'argent à tes parents; en particulier parce que, à certaines occasions, mon père a murmuré quand il s'est rappelé qu'il devait envoyer une partie du peu qu'il avait fait à sa mère."

"Les parents ne devraient pas avoir droit à votre argent car, même si vous pouviez affirmer qu'ils ont dépensé temps, argent et efforts pour vous élever, essayer de rembourser cet argent vous retiendra et vous ralentira."

"Cela ne change pas le fait que vous devriez vous présenter quand ils ont besoin d'argent ou de toute aide, mais le droit aux prestations est une chose différente."

2. Tunde pense qu'il faut changer cet état d'esprit

"Oui, ils peuvent se sentir autorisés si c'est à gagner, disons dans le cas de la disparition de l'enfant."

"Le sens des droits apparaît souvent dans une société nigériane qui a pour principe que les enfants doivent gérer des obligations financières envers leurs parents comme une nécessité, même s'ils ne sont pas capables d'assumer de telles responsabilités - c'est erroné."

3. Akin pense que la pression peut être un peu trop forte

«Au Nigeria, les parents croient qu'ils préparent leurs enfants à récolter les fruits de leur travail lorsqu'ils grandissent et commencent à gagner de l'argent. Les parents qui se sentent en droit de recevoir l'argent de leurs enfants sont donc une norme, une attente qui rend un enfant sans emploi se sentir coupable."

"Mais, je ne pense pas que ce soit une mauvaise idée si les enfants ont et font profiter leurs parents de leur richesse. Mais dans une situation où l'enfant a du mal à gagner sa vie, les parents ne devraient pas faire pression sur eux."

4. Ada pense que les parents ont le droit, dans une certaine mesure

"L'admissibilité est un terme fort. Ce que je trouve, c'est qu'en raison de l'ampleur du sacrifice que représente l'éducation d'un enfant dans notre société, les parents s'attendent à ce que leurs efforts soient récompensés lorsque ces investissements dans la vie de l'enfant commencent à porter leurs fruits. dire."

"Et nous avons un rôle à jouer dans leur vie, une fois que leur capacité à se débrouiller toute seule est réduite. Mais lorsque l'enfant n'a pas non plus les moyens de subvenir à ses besoins, il doit être compréhensif. Mais combien de parents veulent "comprendre" et pour combien de temps? "

5. Lekan pense que nous devrions reconnaître nos obligations et mettre fin à toutes les discussions éveillées.

«Vos parents vous ont élevé. Savez-vous combien il en coûte pour élever un enfant? Quelle est selon vous la différence entre un père idéal et un père irresponsable? "

"Ces choses sont des conversations que nous ne devrions même pas avoir. Vos parents ont investi du temps et des efforts pour vous et ils méritent tout ce dont ils ont besoin tant que cela relève de vos pouvoirs."

"Le cas de Leon Balogun est peut-être différent, mais imaginez que vous êtes un footballeur riche et que vous dites à vos parents que vous ne pouvez pas leur envoyer de l'argent car ils n'y ont pas droit."

La plupart de ces réactions sont en grande partie similaires en ce sens qu'elles reconnaissent toutes la nécessité de pourvoir aux besoins des parents quand on est en mesure de le faire.

En fin de compte, il est important d’affirmer notre indépendance, de mener une vie pratique et d’éviter les normes culturelles et les constructions sociales qui nous ont retardés ou ont le potentiel de le faire. Cependant, cela ne devrait pas être fait en jetant le contexte d'où nous venons et les parents qui ont connu cette réalité pendant la plus grande partie de leur vie.

La majorité de nos parents ont consacré beaucoup de temps au travail et aux efforts supplémentaires nécessaires pour élever leurs enfants et leur donner des opportunités.

Malheureusement, la plus grande partie d'entre eux ont peu de richesses à afficher pendant des décennies de travail dans un système qui récompense rarement la diligence en tant qu'éthique.

Le fardeau de leurs finances est une réalité à laquelle eux-mêmes ou quelqu'un d'autre doit faire face. Tandis que les personnes les plus rentables bénéficient de leur travail acharné et de leurs investissements, la responsabilité nous incombe généralement.

En fin de compte, les parents doivent faire preuve de souplesse face à leurs demandes et à leurs attentes. Lorsque l'enfant n'a pas les moyens de satisfaire ses désirs, il devrait le réduire au minimum.

La taxe noire est une chose. Être un enfant insensible est aussi une chose. Identique au droit. Certes, il y a beaucoup de lignes floues sur la question.

Donner à ses parents est une charge que la plupart des enfants remplissent avec fierté et accomplissement. Mais lorsque l’enfant doit assumer un fardeau injuste en tant que fournisseur, son objectif peut être renversé, nous limitant ainsi à la répétition d’erreurs passées.