17 ans ans après, il avoue l'assassinat d'une étudiante

  • 16/10/2014
  • Source : Belga
Près de 17 ans après le meurtre d'une étudiante française dont le corps avait été retrouvé affreusement mutilé, un homme a avoué ce crime qui avait secoué la ville de Perpignan (sud-ouest), a annoncé jeudi le procureur.

L'homme, un magasinier de 54 ans déjà condamné pour des agressions sexuelles, avait été arrêté mardi mais avait d'abord nié tout lien avec l'affaire des "disparues de Perpignan", l'assassinat de deux jeunes filles en 1997 et la disparition d'une troisième jamais retrouvée. 
 
Mais il a finalement avoué un meurtre, celui d'une étudiante en sociologie de 19 ans, Mokhtaria Chaïb, retrouvée atrocement mutilée le 21 décembre 1997 au lendemain de sa disparition près de la gare de Perpignan, selon le procureur de la République Achille Kiriakides. 
 
L'homme "sera mis en examen pour viol avec armes en récidive et assassinat", a-t-il annoncé. "Il encourt la réclusion à perpétuité, il a passé des aveux cette nuit". Le magistrat a indiqué que l'identification de traces d'ADN retrouvées sur la scène du crime avait été l'élément déclencheur de l'interpellation du suspect. La dépouille de l'étudiante avait été retrouvée en bordure d'un terrain vague, sa poitrine et son appareil génital prélevés de façon quasi-chirurgicale. 
 
Interrogé sur l'implication du suspect dans un autre meurtre, celui de Marie-Hélène Gonzalez, 22 ans, en juin 1998 et la disparition de Tatiana Andujar, lycéenne de 17 ans, en septembre 1995, le procureur a estimé qu'il était "trop tôt pour le moment pour se prononcer sur ces deux autres cas".