Yopougon: Un prisonnier désarme un policier et se fait abattre

  • 12/07/2016
  • Source : Soir Info
C'est bien de se montrer très courageux. Mais il y a des audaces dont il vaut mieux se garder, parce que cela expose à des périls.

Malheureusement, ceci n'a pas été compris de Yelbi Daouda, ressortissant burkinabé de 25 ans. Et il en a fait les frais. Nos sources soutiennent, en effet, que des jours avant, une attaque à main armée suivie d'un meurtre est commise à Yopougon. Les éléments de la police qui en sont informés, mènent minutieusement des enquêtes qui aboutissent à l'arrestation du nommé Yelbi Daouda.

Interrogé, celui-ci reconnaît les faits. Toutefois, jouant les durs, ce malfaiteur invétéré refuse toute collaboration avec la police, visant à l'amener à balancer ses deux acolytes, en compagnie desquels il a perpétré l'attaque meurtrière. Alors plus tard, il est déféré devant le parquet. Et les charges pesant contre lui autant suffisamment claires, Yelbi Daouda est placé sous mandat de dépôt et conduit à la Maca.

Mais des jours passés au mitard semblent avoir eu raison de sa résistance. Cette fois, ne voulant certainement plus trinquer tout seul, il décide de coopérer. Ainsi, le mardi 5 juillet 2016, les enquêteurs de la police, en charge du dossier, vont sur instruction de leur hiérarchie, l'extraire de la prison civile. A ces derniers, il indique que ses comparses répondent au nom de Yaya Fadiga et Popo. Il précise que le second cité habite une baraque au quartier « Banco 2 », à Yopougon. Et il est donc d'accord pour conduire les flics à Popo d'abord, avant l'autre descente prévue au domicile du dernier membre du gang. A savoir, Yaya Fadiga.

Mais en route pour le domicile de Popo, Yelbi Daouda  n'est vraisemblablement plus chaud, pour coopérer. Et mieux, il n'entend même plus retourner à la Maca. L'occasion, croit-il, est donc bien belle pour lui, de prendre sa liberté et définitivement. Et comment alors ? Le malfaiteur va jouer d'audace en fait. Ainsi, alors que les policiers ne lui placent pas de menottes pour ne guère éveiller l'attention de qui que ce soit, le détenu se jette brusquement sur le sergent K.C. et lui arrache son (...) Lire La suite sur Linfodrome