Yopougon : Le véhicule d'un ministre attaqué par des hommes armés dont un militaire

  • 08/04/2016
  • Source : Soir Info
Quelle est donc cette histoire ? De nos sources, on apprend que le samedi 2 avril 2016, le sergent-chef de police Y.K.T., garde du corps d'un ministre de l'actuel gouvernement, est de retour de mission. Et au volant même de l'un des véhicules de l'autorité ministérielle, le sergent-chef de police s'emploie à rentrer chez lui, à Yopougon, au quartier « Mamie Fêtai ».

Quelques instants plus tard, le voilà à destination. Mais à peine Y.K.T. tente-t-il de descendre de la grosse cylindrée qu'il vient de garer, que surgissent deux individus en tenues treillis. L'un est armé d'un pistolet automatique. Ces derniers maîtrisent le sergent-chef et exigent de lui, les clés du véhicule ministériel. Avec calme, le policier s'exécute. Alors, pendant que son acolyte tenant l'arme à feu, assure ses arrières, l'autre quidam s’attelle à une fouille au corps de la victime. C'est alors que tout va se gâter pour eux.

De fait, avec une rapidité inouïe, l'agent de police s'empare de son arme dissimulée à sa taille et libère un tir. La balle fait mouche, en se logeant dans le bas-ventre du malfaiteur qui le palpait. Et toujours avec la même rapidité, le brave flic ne donne pas le temps au bandit tenant le pistolet, d'user de son arme. Il « l'allume » également, comme on le dit dans le jargon. L’atteignant à la hanche. Au même moment, le compagnon des scélérats attendant en retrait au volant de leur voiture, abandonne ses acolytes à leur sort et démarre pleins gaz.

Entre-temps, malgré leurs graves blessures, les criminels tentent de prendre la fuite. Et cela, non sans que celui qui est armé, ouvre le feu en direction du garde de corps. Mais trop affaibli pour bien viser, il manque la cible. Le policier lui, est trop bon, en refusant de les achever. Il les laisse plutôt s'enfuir, convaincu toutefois qu'avec leurs graves blessures, ils ne pourront pas aller bien loin.

Effectivement, il n'a pas tort. Le criminel qui venait de tirer, s'écroule quelques mètres plus loin. (...) Lire La suite sur Linfodrome