(Vidéo) Il défie fébrilement les passants: "J'ai le VIH, touchez-moi!"

  • 27/06/2015
  • Source : Buzzfeed, YouTube
Le Finlandais Janne Antti a décidé, dans le cadre d'une émission de télévision, de tester la réaction des gens devant un aveu simple et clair: "Je suis atteint par le VIH, voudriez-vous me toucher?". La réaction émouvante des passants l'a profondément bouleversé.

 
Le virus du sida est toujours une réalité. Malgré les progrès de la science, la maladie ne se soigne pas encore et de nouveaux malades sont diagnostiqués chaque jour. On estime qu'actuellement 1% de la population mondiale vit avec le sida et qu'elle a fait 25 millions de mort de 1981 à 2006. Mais après des dizaines d'années de sensibilisation du public et d'explications sur les (seules) voies de contamination, les gens ont-ils compris le message?

C'est ce que Janne Antti, un Finlandais, a voulu savoir dans le cadre de l'émission "Kioski". Il s'est donc arrêté au milieu d'un parc très fréquenté et a déposé une pancarte devant lui indiquant: "J'ai le VIH, touchez-moi!". Immobile, yeux fermés, bras ouverts, il attend fébrile la réaction des passants.

On voit à quel point certaines personnes sont un peu effrayées,voire choquées et s'écartent ou fuient à toutes jambes pour éviter ce défi pourtant tout simple. Puis, peu à peu, on voit quelques curieux s'arrêter devant lui, lire la pancarte, réfléchir un instant et venir tantôt timidement, tantôt d'un pas décidé, qui lui serrer la main avec pudeur et chaleur humaine, qui lui donner une tape sur l'épaule, qui le serrer très fort et lui souhaiter bon courage.

Le moment le plus touchant est sûrement celui où les adultes expliquent à leurs enfants qu'il s'agit de quelqu'un de malade, mais qu'il faut oser lui donner de l'affection car il n'est pas contagieux et a besoin de soutien.

Janne Antti, qui garde les yeux fermés, a visiblement le coeur qui bat à cent à l'heure à chaque témoignage d'acceptation de sa maladie. Et quand il sent que des enfants se blotissent contre lui, il est tout simplement en larmes. Un joli bilan pour les campagnes sur l'absence de danger face aux personnes touchées par le rétrovirus.