On lui refuse une césarienne, elle décède après l'accouchement

  • 05/01/2017
  • Source : 7sur7.be
Frances Cappuccini était institutrice primaire. La jeune femme de 30 ans a vécu un deuxième accouchement catastrophique: elle est décédée quelques minutes après la naissance de son bébé.

Le drame a eu lieu en 2014 en Grande-Bretagne. Trois ans auparavant, la jeune femme avait souffert d'une sévère hémorragie après la naissance de son premier garçon. Quand elle est arrivée à l'hôpital en vue d'accueillir son deuxième bébé, un fils cette fois encore, elle a annoncé aux docteurs qu'elle voulait une césarienne. Son mari, Tom, se souvient qu'elle était "terrifiée". 

Frances avait consulté un obstétricien qui lui avait dit d'éviter un accouchement par voie basse. Mais selon Tom, la volonté de Frances et ses explications n'ont pas été respectées. "Les sages-femmes lui ont ri au nez." Frances a souffert pendant 12 longues heures avant qu'on l'autorise à accoucher par césarienne. On lui a administré une péridurale, malgré les avertissements contraires de l'obstétricien. 

Quelques heures plus tard, Frances pensait son calvaire terminé: elle tenait son fils dans les bras. Mais alors qu'elle l'allaitait pour la première fois, le sang s'est mis à couler entre ses jambes. Elle a dû être opérée d'urgence et elle est décédée un peu plus tard d'un arrêt cardiaque. Son mari se souvient: "J'ai eu la chance de l'embrasser et de lui dire combien je l'aimais." Frances lui a demandé de s'occuper des garçons "au cas où il lui arrivait quelque chose".

"Un sentiment de malheur imminent"
La sage-femme qui s'est occupée de Frances pendant le travail se souvient qu'elle était "bouleversée" et "terrorisée". Elle avait, selon elle, "un sentiment de malheur imminent. Je n'avais jamais vu quelqu'un d'aussi effrayé avant." Elle a expliqué devant la justice avoir estimé que le bébé se présentait "parfaitement bien" pour une naissance naturelle. "Elle m'a demandé quoi faire. C'est difficile de donner un conseil. À ce moment-là, elle allait bien et il n'y avait pas de raisons d'éviter un accouchement vaginal. Les gens changent d'avis tout le temps au sujet de leurs plans d'accouchement, de la péridurale. Nous nous adaptons."