Marcory: Une fillette de 11 ans violée par un Libanais

  • 18/04/2014
  • Source : autres presses
Une fillette, à qui nous attribuons les initiales A.A.M.B, élève en classe de 5ème, ne peut, pour l'heure, répondre présente en classe. Elle bénéficie d'un repos médical consécutif à un viol dont elle a été victime.

Les faits se sont produits à Marcory, le mercredi 26 mars 2014. Selon les informations recueillies, ce jour-là, après les cours, A.A.M.B se retrouve au domicile familial, au quartier Résidentiel, avec pour seule compagnie, sa jeune sœur. Leurs géniteurs étant en voyage.

Et leur oncle à qui elles sont confiées, ne doit rentrer de travail, que le soir. Plus tard, vu que l'eau ne « monte » pas vraiment dans l'immeuble qu'elles habitent, elles décident d'aller en recueillir au bas du bâtiment. Et c'est en y étant, qu'A.A.M.B est interpellée par un « tonton » habitant l'immeuble. Ce dernier lui demande de passer le voir. La naïve n'y voit aucun inconvénient. Elle qui croit que l'homme veut qu'elle fasse des courses pour lui.

Mais dès qu'elle franchit l'entrée de la maison, rapportent toujours nos sources, le « tonton » referme la porte sur eux, avant de l'empoigner. La gamine qui comprend être tombée dans un traquenard, tente de hurler. Mais le gaillard l'en empêche. Arguant qu'il va la faire taire à jamais, au cas où elle s'avisait à appeler à l'aide.

Puis, le méchant voisin la dénude et abuse d'elle jusqu'à atteindre honteusement l'orgasme. Et cela, tout en se fichant de la torture physique qu'il lui inflige. Et de plus, sans aucune protection. « Redescendu » du 7ème ciel, l'indigne homme réitère à sa victime, les menaces de mort, si elle s'avisait de tout dévoiler. Ainsi, la pauvre petite fille garde le silence, malgré ses souffrances physiques et morales. On en est là, lorsque les parents de l'élève rentrent de voyage. Ils la découvrent malade et très pâle. Devant son état de santé inquiétant, ils décident de l'évacuer à l'hôpital. Mais comme elle n'avait de cesse de se plaindre de douleurs au bas-ventre, sa mère s'emploie alors, à jeter un œil dans son dessous

Et là, elle tombe sur un sexe bousillé, c'est le cas de le dire.

Mais qu'est-ce que cela peut-il dire ? A la clinique où elle est conduite le samedi 5 avril 2014, les praticiens confirment que son hymen est rompu et elle dégage des pertes. Au final, il est déclaré qu'elle a subi des relations sexuelles avec violence. Le pot aux roses étant découvert, la fillette se voit contrainte de tout avouer à ses parents. Ainsi, à l'en croire, l'auteur de l'ignoble acte, n'est autre que R.S, ressortissant libanais, la quarantaine et coiffeur de son état. Les géniteurs de la jeune fille n'en croient pas leurs oreilles. Ils sont en de si bons termes avec ce coiffeur, qu'ils ne pouvaient s'imaginer, qu'il les atteigne ainsi, dans leur « chair ». Désabusés et écœurés, ils vont porter plainte au commissariat de police du 9ème arrondissement, à Marcory.

Le dimanche 6 avril 2014, lorsque le mis en cause rentre chez lui, il reçoit une convocation, l'invitant à se présenter au commissariat de police.

Et, dit-on, devant son refus de s'exécuter, les flics viennent le cueillir à son appartement. Interrogé sur les graves accusations, il les nie en bloc. Et pourtant, nous révèle-t-on, des proches à lui ont tenté vainement de régler l'affaire à l'amiable, en proposant un demi-million de F CFA, pour les soins de la môme. Vrai ou faux ? En tout cas, au regard des indices, pour les enquêteurs de la police, il y a des preuves accablantes contre R.S. Et c'est pourquoi, hier mardi 8 avril 2014, ils l'ont déféré devant le parquet, au Plateau. Devant ce déferrement, il revient de nos sources, que l'entourage du mis en cause, marque son optimisme, de le voir rentrer immédiatement à la maison. Mais si cela est avéré, sur quoi cet entourage fonde-t-il donc sa conviction ? C'est la grande interrogation. Les regards sont donc tournés vers la Justice.