Il meurt en pleins ébats sexuels chez son amante prostituée.

  • 16/09/2013
  • Source : cameroon-info.net

C'est le week-end dernier que la nouvelle s'est répandue comme une traînée de poudre au quartier Biyem-Assi à Yaoundé. Le sieur Foualeu Justlin, marié et père de quatre enfants vient de décéder des suites de plaisir à outrance dans une auberge au quartier Biscuiterie à Yaoundé. Selon le témoignage de l'épouse de ce dernier, il lui aurait dit qu'il effectuera un voyage pour la région de l'Ouest pour assister aux funérailles d'un ami décédé. Il était censé être au lieu du deuil pour accueillir les invités. Car, la famille lui avait confié cette importante mission eu égard aux relations qui le liaient au de cujus. Hortense va ainsi préparer sa valise et le nécessaire pour le voyage. Tout ceci n'était en fait qu'un tissus de mensonge, Justlin avait rendez-vous avec une prostituée qui était d'ailleurs sa favorite à l'auberge le «chat Blanc» située à Biscuiterie.

C'est dans ce lieu que le père de Brenda, ainsi s'appelle sa fille aînée, devait passer tout son week-end douillet en compagnie de sa dulcinée qui se prénommait Brigitte. La première partie de jeu de jambes en l'air va se dérouler sans aucun problème. Pendant l'intermède, va éclater une discussion entre les deux tourtereaux qui feront accourir les employés de l'auberge. A l'arrivée de ces derniers, le calme va revenir entre les amoureux. C'est dans la nuit de samedi a dimanche aux environs de deux heures du matin que Justlin, après un voyage au «septième ciel» bien accompli, va s'endormir sur le ventre et rendre l'âme. Sa compagne croira que son conjoint roupille. Aux environs de cinq heures trente, elle va le secouer pour le réveiller sans succès. Elle va ainsi se lever et s'enfuir sans mot dire à qui que ce soit. Le corps sera découvert par le service de nettoyage vers neuf heures trente ce matin-là, venu pour le ménage de routine. 

 
 
LA MORGUE 
 
Le responsable va ainsi alerter les collègues et les autres occupants des chambres voisines au numéro 6, celle de M. Foualeu. Il alertera également la police qui viendra et dira au responsable de contacter les services de sapeurs pompiers pour le retrait et le transfert du corps dans un service civique thanalogique (la morgue) de la place. Nos «grands» amis, les sapeurs pompiers, vont s'amener aux alentours de dix-huit heures pour extraire le corps de la chambre. Les pièces trouvées sur le cadavre serviront à identifier et alerter son épouse, qui va accourir toute larmoyante en criant: «mon mari n'est pas mort. Il est en voyage ». A la vue du corps de son époux, elle va s'évanouir et ne sera réanimée que très tard dans la nuit à l'hôpital central de Yaoundé. Une enquête a été ouverte pour faire toute la lumière sur cette mort insolite.