Etats-Unis: Incontrôlable, elle s'exhibe et se masturbe en prison

  • 22/05/2014
  • Source : 20min.ch
Arrêtée pour insulte à agent, l'employée d'un club de striptease a ensuite offert un spectacle obscène aux forces de l'ordre. Au menu: injures, obscénités et proposition indécente.

Les policiers de West Park, commune située à une vingtaine de kilomètres de Miami (Floride), en sont encore tout retournés. Il faut dire que la soirée qu'ils ont passée lundi dernier a été particulièrement mouvementée.

Il est un peu plus d'une heure du matin. Des agents sont en train d'enquêter sur le vol d'un iPad quand ils repèrent une jeune femme en train de sauter par-dessus des barrières et de cheminer entre des maisons. Intrigués, les policiers l'abordent et tentent de l'interroger, raconte «The Smoking Gun». Selon le rapport publié par les forces de l'ordre, Lakeisha Johnson, 29 ans, «se met alors à utiliser un langage extrêmement vulgaire et commence à enlever ses habits». Survoltée, la jeune femme frappe le bras d'une policière en hurlant «ne me touche pas, sal***!» Une insulte qui vaut à l'insolente de se faire arrêter.

«Je te suce la b*** si tu me laisses partir»
Mademoiselle Johnson explique aux policiers qu'elle est employée dans un club de striptease haut de gamme de Miami. Incarcérée, la jeune femme est pourtant loin de se calmer et offre à des gardiens médusés un spectacle obscène: elle se déshabille et «exhibe son vagin, son anus et ses seins», décrit l'officier Juan Canino, qui précise que «plusieurs fois, la femme a léché ses seins et s'est masturbée».

Plus tard, une policière tente d'approcher la détenue, mais cette dernière recommence son bal.« On lui a plusieurs fois ordonné de garder ses habits et d'arrêter de se masturber», explique l'officier, qui ajoute que Johnson lui a même lancé: «Je te suce la b*** si tu me laisses partir».

Lakeisha Johnson est accusée de résistance à agent sans usage de la violence. Toujours incarcérée, la jeune femme devra également répondre de deux chefs d'accusation pour ce que les enquêteurs qualifient de «comportement sexuel vulgaire».