Encore un autre trafic d'organes démantelé au Cameroun.

  • 07/10/2013
  • Source : L'Anecdote
La forfaiture a été découverte vendredi dernier par une famille qui a constaté pendant le bain précédant la levée de corps des incisions insolites au niveau des hanches de leur défunt.

Le moins que l'on puisse dire est que l'âme de feu monsieur X supposée reposer en paix désormais est dans la tourmente à la morgue d'Obala depuis que sa famille à découvert le pot aux roses. En effet, ce cinquantenaire a été conduit à la morgue de cette formation sanitaire, il y'a quelques temps suite à son décès survenu à cause d'une violente altercation avec son frère cadet. Une bagarre qui avait conduit à son égorgement. Au moment de procéder aux formalités ayant trait à la mise en bière et conduisant aux obsèques, la famille de ce dernier a constaté qu'il avait subi une charcuterie d'un autre genre par Monsieur Ngono, le morguier en chef de cet hôpital. Intriguée par des points de sutures au niveau des hanches du macchabé, elle va refuser de prendre ce corps mutilé et exiger de la Direction de l'hôpital, des explications. Question de ressortir les auteurs et les commanditaires de ces atrocités. 
 
Suite au silence et à la mauvaise volonté de coopérer des responsables sanitaires, la famille fera appel à un huissier qui va sceller le cadavre et exiger en préalable qu'une autopsie soit faite sur la dépouille comme le souhaitait la famille. Les résultats de cette dernière viendront confirmer la thèse selon laquelle, Monsieur Ngono et ses acolytes, notamment son adjoint Monsieur Bouba et bien d'autres dont les noms n'ont pas encore été révélés, sont au centre d'une mafia de trafic d'organes humains. Puisqu'il manquait à la dépouille de monsieur X, le foie, les reins, le pancréas... 
 
Une situation qui ne semble pas surprendre les populations de cette ville qui commençaient à se poser des questions au sujet du train de vie princier des morguiers de cet hôpital. Des inquiétudes confirmées par la construction en moins de 4 années de 6 villas par sieur Ngono, ce dernier est également propriétaire de plusieurs véhicules et espaces commerciaux dans la dite cité. Son adjoint n'en est pas du reste, lui qui en peu de temps a réussi à mettre sur pied un duplex à l'entrée de la ville d'Obala. Il entretiendrait aussi selon certaines sources, plusieurs maitresses dont la principale serait l'épouse d'un haut cadre en service dans cette ville. A la découverte de ce trafic, plusieurs langues se sont déliées dénonçant des cas similaires souvent enregistrés sur leurs morts. L'affaire qui est aujourd'hui pendante à la justice et des enquêtes menées par les forces de l'ordre, il ressort que ces derniers avaient déjà planifié un vaste réseau de vente des organes humains. Les principaux clients se trouvant à l'étranger. Au moment où ces informations sont mises sur presses, cette bande de voyous, selon notre informateur médite sont sort à la Brigade de gendarmerie d'Obala question de mettre le groupe hors d'état de nuire.