Un détenu australien s'est évadé en utilisant ses draps noués, comme dans une bande dessinée ou un vieux film.
Stephen Jamieson, qui purgeait une peine de 12 ans de réclusion pour vol à main armée dans la prison de Goulburn, à 200 kilomètres de Sydney, a réussi à reprendre sa liberté mardi.
Le condamné de 28 ans a ensuite volé une voiture et sa cavale a duré 10 heures. Les policiers ont déployé chiens et hélicoptères et réussi à lui remettre la main dessus à une centaine de kilomètres de son point de départ.
Peter Severin, responsable de l'administration pénitentiaire de l'Etat de Nouvelle-Galles du Sud, a reconnu que cette évasion n'aurait «jamais dû se produire». Mais, a-t-il assuré, «la réponse de la police de Nouvelle-Galles du Sud fut immédiate et globale».
Oreiller autour de la taille
Le détenu s'est échappé après avoir découpé une barrière en métal à l'arrière d'une cour en principe sécurisée destinée à la pratique du sport. «Il a réussi à sortir de la cour et il avait des draps qu'il a attachés ensemble avant de les balancer par dessus un mur, ce qui lui a permis de l'escalader et de s'échapper», a expliqué le représentant de l'administration pénitentiaire.
«Il semblerait qu'il ait eu également un oreiller (attaché) autour de la taille, ce qui lui a permis de franchir sans encombre des barbelés», a-t-il encore dit. Stephen Jamieson comparaîtra mercredi pour évasion devant un tribunal de Goulburn.
Digne d'un film, cette méthode a encore son petit succès. Début juillet, un homme retenu au centre de rétention administrative de Palaiseau (Essonne) est parvenu à s'échapper «à l'ancienne», tout comme un prisonnier de la maison d'arrêt de Foix.
Australie : un prisonnier s'évade grâce à ses draps, comme dans un film - Photo à titre d'illustration