Arrêté après avoir tourné 142 films pédopornographiques avec sa fille de 7 ans

  • 16/09/2015
  • Source : Quoidenews.fr
Un quinquagénaire comparaît depuis lundi devant la justice suisse pour avoir abusé plusieurs fois de sa petite fille, dans le but d’en faire des films pédopornographiques.

Comme le rapporte le quotidien suisse 20 min, le père, âgée de 59 ans, a eu bien du mal à se défendre lundi, devant le Tribunal pénal de Bâle. C’est avec une voix brisée que cet ancien conseiller financer a expliqué comment il en était arrivé à filmer les multiples agression sexuelles et viols qu’il a commis sur sa fille depuis ses sept ans.

« Après la naissance de ma petite, quelque chose s’est brisé en moi. Je n’étais plus attiré par ma femme. » L’accusé a ensuite expliqué avoir passé de nombreuses heures sur le net afin de visionner des vidéos porno. Si dans un premier le temps le contenu qu’ils regardait était parfaitement légal, l’homme s’est rapidement mis à consommer de la pédopornographie.

Lorsque la police est venue perquisitionner son domicile, elle est tombée sur 142 films et 4420 photos mettant en scène sa fille. Après chaque abus, le père prenait plaisir à partager les vidéos et photos sur le darknet. Un grand nombre des fichiers retrouvés sur son ordinateur étaient par ailleurs tellement bien sécurisés que la police criminelle n’est toujours pas parvenue à tous les ouvrir.

C’était un jeu pour elle

Pour sa défense, le quinquagénaire n’a cessé de répéter qu’il a toujours tout fait pour protéger sa fille. « Je ne voulais pas qu’elle en tire des séquelles psychologiques. J’ai fais attention à ne pas être trop brutal avec elle. Elle n’a jamais eu mal. C’était un jeu pour elle. »

Seulement voilà, les films montrent le contraire. Dans les nombreuses vidéos visionner par les enquêteurs, la fillette demande à son père d’arrêter. « L’accusé s’est servi de sa fille comme d’une poupée pour assouvir ses pulsions sexuelles. Il l’a traitée comme une prostituée», a dénoncé lundi la procureure. Le verdict sera rendu mercredi.