La rencontre de Ligue des champions contre le Dinamo Zagreb n’est pas qu’un prétexte. Certes, Arsenal joue gros mais Wenger en a profité pour en remettre une couche sur la politique de lutte contre le dopage de l’UEFA. Pour lui, le résultat du match aller aurait dû être remis en question.
Une finale de groupe entre le Bayern Munich et Olympiakos qui concerne pleinement Arsenal… Les Gunners n’ont pas encore abdiqué dans la course à la qualification mais ils doivent d’abord gagner et espérer que les hommes de Guardiola en fassent autant ce mardi soir à l’Allianz Arena. Evidemment, il peut compter sur le club allemand pour valider définitivement sa qualification et ainsi lui donner un coup de pouce indirect.
Mais ce n’est pas le sujet de la colère froide de l’Alsacien. Battu lors de son entrée en lice par le Dinamo Zagreb (1-2), il avait eu la désagréable surprise de voir Arijam Ademi être pris par la patrouille et suspendu pour dopage. Jusque-là, que l’UEFA et les contrôles fonctionnent, c’était une bonne nouvelle. Mais Wenger conteste surtout que le résultat du match ne soit pas invalidé. Ce qui l’aiderait bien en l’espèce mais qui n’est pas sans fondement, loin de là.
"C’est une règle surprenante. L’UEFA applique une loi mais personnellement je ne suis pas d’accord. On ne peut pas dire: «OK ils avaient un joueur dopé mais le résultat est validé». Cela veut dire que vous acceptez le dopage", a-t-il plaidé en conférence de presse ce lundi.
Une position qu’il défend et il s’insurge d’autant plus qu’il appelle à davantage de surveillance contre le dopage depuis de longues années. "Je plaide sur ce sujet et la conséquence est que nous avons été contrôlés par l’UEFA vendredi. Il y avait 10 personnes pour faire les contrôles. J’avais auparavant demandé de meilleurs contrôles et ça arrive de suite. Je ne me souviens pas avoir été contrôlé avant, et je n’ai rien contre", assure-t-il par ailleurs. Avant d’enfoncer le clou en appelant même "des contrôles sanguins". Il a donc en partie obtenu gain de cause. Mais pas pour le résultat évidemment.
Wenger et la "surprenante" règle antidopage de l'UEFA