Voie Carrefour Samanké–Mairie d’Abobo: Les travaux de réhabilitation ont démarré

  • 23/08/2016
  • Source : Fraternite Matin
Les usagers de l’artère reliant le carrefour Abobo-Samanké à la mairie seront bientôt soulagés.

En effet, les travaux de réhabilitation de cette voie très dégradée, il y a de cela plusieurs années, viennent de démarrer, a constaté Fratmat.info.

Longue d’environ un kilomètre, les travaux exécutés par l’Agence de gestion des routes (Ageroute) et concéder à une entreprise privée, sont prévus pour durer huit mois sur un financement du gouvernement ivoirien. Ce, à travers son Programme de renaissance des infrastructures de Côte d’Ivoire (Prici).

Des voies de déviation ont été aménagées pour permettre le déroulement des travaux qui vont consister au revêtement total en couches de bitume, a assuré un employé rencontré sur le chantier.

Depuis lors, les conducteurs de minicars communément appelés ''gbaka'' et de taxis communaux, ainsi que leurs clients ne cachent pas leur satisfaction. De même que les commerces situés aux abords de cette grande voie.

Pour Moussa Konaté, chauffeur de gbaka, assurant la liaison Adjamé–Abobo gare par la route du zoo, la réhabilitation de cette voie sonne comme un soulagement pour leurs engins qui tombent régulièrement en panne du fait de la dégradation très avancée de cette partie du trajet.

Soro Ali alias « Ali le grand », conducteur de taxi communal, ne dit pas autre chose. « En tout cas, la réparation de cette voie va contribuer à maintenir nos véhicules en bon état et améliorer nos recettes. Parce que nous allons gagner en temps. De plus, nous ne refuserons plus les clients qui iront dans cette zone », s'est-il réjoui.

Du côté des clients, c’est aussi la grande joie, comme l’exprime dame Koffi Rosalie. « Je suis contente de voir les travaux de cette voie démarrer. On souffre trop avec les gbaka et taxis communaux qui augmentent le tarif sous prétexte que la voie est mauvaise et que cela occasionne des pannes au niveau de leurs véhicules. Toutes choses qui n'arrangent pas la population…», a-t-elle indiqué.

Quant à Adebayor Awulé, vulcanisateur et Droh Ignace, employé dans une supérette, tous situés aux abords de cette artère, ils ont laissé entendre que la clientèle a baissé du fait de la détérioration de la route qui oblige plusieurs automobilistes considérés comme des potentiels clients à emprunter des déviations et donc à se diriger ailleurs.

Narcisse Angan