Vers une liberté provisoire pour Simone Gbagbo, selon la presse ivoirienne

  • 05/02/2014
  • Source : APA
La presse ivoirienne a largement commenté dans son édition de mercredi l’audition de Simone Ehivet Gbagbo par la justice, estimant qu’on tend vers une liberté provisoire pour l’ex-Première dame.

« Crise post-électorale, Mme Gbagbo auditionnée hier », titre le quotidien à capitaux publics, Fraternité Matin, à propos du début de l’audition de l’ex-Première dame, Simone Gbagbo, dans sa résidence surveillée d’Odienné (Nord-Ouest du pays), dans le cadre des événements de la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011.
 
Le Patriote d'inscrit dans le même registre en indiquant que «Simone Gbagbo auditionnée, hier », quand Le Jour Plus a davantage tendu l'oreille et a entendu qu'«après son audition, Simone Gbagbo en pleure ». Le quotidien Soir Info, précise que « Mme Gbagbo a été entendue pendant plus de cinq heures ».
 
« Simone Gbagbo face à ses juges », écrit Notre Voie qui déplore « six heures d'audition pour un dossier vide ». Le Nouveau Réveil s'interroge quant à une mise en liberté provisoire de l'ex-Première Dame par les autorités ivoiriennes. 
 
Le Temps, semble trouver la réponse à cette interrogation en affirmant qu'«acculé de toutes parts, le régime veut libérer Simone Gbagbo » et signale que « les tractations ont commencé » à cet effet.
 
Le journal Le Mandat partage cette thèse et annonce en Une, « vers la libération de Simone Gbagbo » avant de révéler « ce qui a tout déclenché ». 
 
« Auditionnée à Odienné, hier, ce que Simone Gbagbo a exigé » fait noter le quotidien Abidjan 24 qui croit également que « l'ex-Première Dame tend vers une liberté provisoire ».
 
Les journaux quotidiens ivoiriens ont par ailleurs, commenté la libération de 10 officiers de police. 
 
Pour Le Patriote, « après la libération de 10 officiers pro-Gbagbo, la colère monte chez les victimes ». Abondant dans le même sens, L'Expression écrit qu'après cette libération de hauts gradés de la Police, « ça grogne fort dans les rangs ».
 
Le journal La Matinale est convaincu que cette « libération des 10 officiers de police est la preuve qu'il n'y a pas de justice de vainqueurs ».