UVICOCI: "Je ne serai pas candidat à la prochaine élection", selon François Amichia

En prélude à son congrès qui se tiendra le 04 décembre prochain, l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (Uvicoci) a tenu, ce mardi 05 novembre, au District d’ Abidjan-Plateau, un atelier-bilan du mandat 2002-2013.

 Au cours de cette séance de travail, François Amichia, maire de la commune de Treichville et président de l’Uvicoci, a annoncé qu’il était à son dernier mandat.
 
« Je ne serai pas candidat à la prochaine élection. Mais, j’espère que les différentes résolutions de cette rencontre serviront à la prochaine équipe à qui je souhaite bonne chance »,a dévoilé François Amichia, élu à la tête de l’Uvicoci depuis 2002. Mais avant, il a tenu à donner les raisons qui l’ont maintenu à la tête de cette union. « Le dernier congrès de l’Uvicoci remonte au 13 juin 2002.
La durée du mandat qui est renouvelable chaque deux ans, aurait dû se faire en 2004. Mais  la situation  militaro-politique d’alors n’a pas permis  la tenue de ces congrès », a expliqué François Amichia.
 
Par ailleurs, le président de l’Uvicoci a  établi un bilan  détaillé de leurs activités. Quatre points principaux  ont été relevés. Notamment, la situation structurelle  et  fonctionnelle  de l’association,  le bilan de ses activités,  les difficultés rencontrées  et les recommandations. Ce dernier point a insisté M. Amichia est pertinent, dans la mesure où  les résolutions arrêtées « serviront à réorienter le prochain congrès ».
Il s’agit  entre autres de « réviser les textes de l’Uvicoci qui date de 1983, d’améliorer le service  au niveau des membres  de l’union, de trouver une stratégie efficace de mobilisation des ressources ». Au nombre des suggestions, le maire Amichia a souhaité également  que « les conditions salariales soient  améliorées «.
 
L'Union des villes et communes de Côte d'Ivoire (Uvicoci) a été créée le 06 juillet 1993 par les maires de Côte d'Ivoire. L’objectif de l’union est de faire des communes membres un forum de réflexion et de concertation et d'appuyer la politique de communalisation mise en place par le gouvernement.
 
 
Isabelle Somian