Un atelier sur la gestion du surplus d'eau dans les pays de la côte ouest-africaine ouvert à Bingerville

  • 08/11/2023
  • Source : AIP
Un atelier en international d'experts en climatologie et en environnement s’est ouvert en webinaire, lundi 6 novembre 2023 au pôle scientifique de l'université Félix Houphouët-Boigny sis à Bingerville, à l'effet de porter des réflexions sur la gestion efficiente du surplus d'eau dans les pays des côtes ouest-africaines.

Deuxième d’une série de quatre, cet atelier s'inscrit dans le cadre du projet de "l'initiative France-Allemagne-Afrique sur les services climatiques pour la réduction des risques en Afrique" (CS4RRA). Il a pour objectifs de trouver une approche holistique allant de la lutte contre les innovations à la conservation de l'eau et une adaptation aux changements climatiques, conséquences d'une pluviométrie non maîtrisée dans cette zone de l'Afrique.

En clair, il s'est agi de trouver des solutions pour réutiliser à bon escient ce surplus d'eau dû aux inondations, à travers la création de bassins de rétention des eaux pluviales, l'atténuation des conséquences de ce phénomène, les méthodes efficaces d'irrigation et la gestion des fuites dans les systèmes de distribution.

Le directeur de Cabinet du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Pr Arsène Toka Kobéa, tout en saluant cette initiative multilatérale, a rappelé la nécessité d'une coordination entre les bailleurs de fonds pour des résultats probants, ce qui éviterait des chevauchements inutiles, a-t-il ajouté.

Pour lui, les pays africains tireraient durablement profit de ces ressources si les organisations internationales avaient des priorités concertées en matière d'initiatives pour soutenir la lutte contre le changement climatique.

La représentante de l'ambassade de la République fédérale d'Allemagne, Gaetani Stella, a estimé que l'eau, ressource indispensable des pays africains fortement agricoles, doit avoir une gestion rigoureuse pour une économie stable et prospère.

Selon un rapport des Nations Unies, d'ici à 2050, il suffira d'une augmentation de 1,2 à 1,9 degré Celsius environ, pour accroître entre 25 et 95% les Africains sous-alimentés, dont le nombre est déjà estimé à plus à 278 millions.