Un Arsène Wenger = 19 managers de Premier League

  • 07/02/2014
  • Source : eurovisions.eurosport.fr
Arsène Wenger dirige Arsenal depuis plus de 6 330 jours, un autre monde pour les autres managers de Premier League. Quand on additionne leurs jours, leur total dépasse à peine celui de l'Alsacien.

Sir Alex Ferguson parti à la retraite, Arsène Wenger est devenu une exception. Une espèce rarissime : celle des entraîneurs qui durent sur le banc d'un club de Premier League. De Pochettino (Southampton) à Wenger (Arsenal) en passant par Pardew (Newcastle), ils ne sont plus légion à être en place depuis plus d'un an dans le costume de coach de leur club. Huit en fait, même pas la moitié du contingent anglais. Durer n'est pas donné à tout le monde dans cet univers impitoyable où les entraîneurs sont les premiers fusibles à sauter.

Arsène Wenger, lui, est à part. Mardi comme le révèlent des données compilées par Sporting Intelligence*, le technicien alsacien a passé son 6 331e jour en tant que manager d'Arsenal, soit plus de 17 années. Une éternité pour le commun des entraîneurs de Premier League. Il a passé plus de cinq fois plus de temps sur le banc d'Arsenal que son dauphin Alan Pardew, qui, mardi, était manager de Newcastle depuis 1152 jours.

Durer, c'est bien mais ça ne fait pas tout



Avec le limogeage de Michael Laudrup mardi (Swansea), Sporting Intelligence relève d'ailleurs un constat assez parlant : quand on compile les jours passés par les 19 autres entraîneurs dans leur club depuis leur nomination, le total dépasse de peu celui d'Arsène Wenger (6473 jours contre 6331). Et le Français des Gunners pourrait passer devant.

Si d'autres entraîneurs peuvent sauter dans les prochains mois, la longévité d'Arsène Wenger est amenée à se prolonger. Le directeur exécutif d’Arsenal Ivan Gazidis a annoncé la semaine passée que son manager allait bientôt rempiler. On évoque un nouveau bail de quatre ans. Car il n'y a pas de raison que cela change alors que le club londonien est leader de Premier League.

Arrivé lors de la saison 1996-1997, Wenger devrait donc encore poursuivre son aventure sur les bords de la Tamise et continuer d'être cette exception qui force le respect. Mais il y a une petite tâche dans son bilan : si les fans des Gunners se réjouissent de sa longévité, ils attendent surtout avec impatience la fin de la disette alors qu'Arsenal n'a plus gagné le moindre titre depuis la Coupe d’Angleterre en 2005. Durer, c'est bien mais ça ne fait pas tout.