Soro répond à ses détracteurs: « Les donneurs de leçons sont attendus »

  • 16/04/2019
  • Source : Soir Info
S’il avait rompu avec les meetings truffés de révélations, pour initier des chantiers dans les localités qui le recevaient, Guillaume Soro n’en a pas pour autant fini avec ses sorties cinglantes.

Depuis le Hambol où il effectue actuellement une visite, le président du Comité politique a fait une publication pour répondre à ses détracteurs. Dans un post qu’il a fait sur Twitter, le samedi 13 avril 2019, l’ancien président de l’Assemblée nationale a, en effet, répondu à ses détracteurs, relativement aux actions qu’il a récemment posées. Concernant les critiques formulées sur l’opportunité de ses actions, l’ancien président du Parlement ivoirien s’est convaincu de leur succès auprès des populations, au regard des retours qu’il en a reçus. Aussi, a-t-il mis ses détracteurs au défi d’en faire autant.

« Vraiment bonne ambiance. Voici le bon coté du chômage. J’aurai le temps de faire mon bilan. Mais, pour l’heure, les populations semblent satisfaites de nos œuvres. Les donneurs de leçons sont attendus », a rétorqué le président du Comité politique. Qui a partagé sur ses autres réseaux sociaux, les images des chantiers actuellement en cours dans la région. Notamment, la construction de la mosquée de Satama Sokoura et la construction de l’école primaire de Sangbeledougou, pour laquelle il s’était engagé le 3 avril dernier, lors de son passage.

« Sur tous les sites où il a fait promesse, on a fait partir du ciment. Partout où il s’est arrêté pour dire ‘’Je fais’’, il l’a fait avant qu’il ne sorte de la région », a témoigné un ressortissant de la région dans le reportage vidéo réalisé par la web Tv du député de Ferkessedougou. Parti d’Abidjan fin mars après avoir prétendument été espionné par des drones, Guillaume Soro effectue une tournée dans le nord du pays, depuis le 26 mars 2019. Il y a visité plusieurs villages, accédant au passage aux requêtes formulées par les populations locales, pour l’amélioration de leurs conditions de vie.

Alassane SANOU