Sociale et Emploi : La CGECI, le BIT et le Ministère ivoirien de l’Emploi, œuvre à la création d’emploi des jeunes

  • 23/05/2015
  • Source : CGECI
La Commission Sociale et Emploi de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) a initié le 22 mai au sein de la Maison de l’Entreprise au Plateau (Abidjan), une réunion avec le Bureau Internationale du Travail (BIT) et le Ministère ivoirien de l’Emploi, des affaires sociales et de la formation professionnelle (MEMEASFP), en vue de réfléchir sur l’emploi des jeunes.

Cette réunion s’inscrit dans la mission conjointe Multi-ETD/BP-OIT Dakar en Côte d’Ivoire qui a lieu du 18 au 23 mai dans le cadre du suivi des interventions du BIT dans les domaines des investissements des Entreprises multinationales (EMN) profitables aux PME.
 
Selon le représentant de la CGECI, M. N’Dri Koffi, secrétaire exécutif de l’UNEMAF, cette deuxième réunion de haut niveau avec les EMN, permet de renforcer les liens entre les PME locales et les EMN. "Cette rencontre permet de renforcer notre coopération avec le BIT, sur le problème de l’emploi des jeunes", a-t-il ajouté.
 
Pour la représentante du BIT, Yukiko Arai, la question de l’emploi des jeunes constitue une préoccupation majeure pour l’Etat de Côte d’Ivoire, c’est pourquoi le Chef de l’Etat ivoirien a souhaité dans son programme, créer 1 million d’emploi. "Les EMN ont un rôle majeur à jouer dans l’évolution vers un travail décent et un environnement favorable au développement durable pour tous", a-t-elle affirmé.
 
Le Directeur général de l’Emploi, M. Pierre ange désiré DANHO, représentant le MEMEASFP, a indiqué que le problème de l’emploi est lié en majorité à la formation. Il a remercié la CGECI pour cette collaboration "historique" avec le BIT et a souhaité que des solutions pertinentes soient trouvées pour les besoins d’emploi des jeunes. "Il est de notre devoir de les aider", a-t-il insisté.
 
Pendant cette réunion, plusieurs présentations ont été faites, notamment, la présentation de la déclaration sur les EMN et le travail décent, la présentation des résultats de la réforme de la formation professionnelle par la DGFP, la présentation des résultats du PEJEDEC, la présentation des résultats du Comité Emploi par la DGE, la présentation de l’enquête emploi 2013 par l’AGEPE, la présentation du bilan des activités sectorielles et l’adoption du projet de rapport de la réunion.
 
Une présentation de la déclaration sur les EMN et le travail décent, a été faite par M. Check BADIANE du BIT. Il a définit la déclaration comme un énoncé politique, qui n’a pas de ratification ou de processus d’adhésion.

Il est, selon lui, l’instrument international le plus complet sur la dimension travail/emploi de la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Le but de cet instrument est de maximiser la contribution positive des investissements sur la question de l’emploi.

Cinq principes de la déclaration sur les EMN sont formulés à l’intention des gouvernements et des entreprises. Nous avons la politique générale qui exige une ratification de toutes les conventions fondamentales appliquées à travers les politiques nationales.

Le deuxième principe est basé sur l’emploi où figure aussi l’étude de l’impact des EMN sur l’emploi dans les différents secteurs industriels. Egalement, il est question d’élargir l’égalité des chances et de traitement dans l’emploi à travers la Formation (développer des politiques nationales en matière de formation professionnelle et de conseil). 
 
Le quatrième principe est les conditions de travail et de vie qui s’assure que les EMN aussi bien que nationales fournissent des normes de sécurité et d’hygiène appropriées à leurs employés.

Enfin, les relations professionnelles où il est dit de ne pas inclure dans leurs mesures incitatives pour attirer les investissements étrangers, des restrictions quelconques à la liberté syndicale des travailleurs ou à leur droit d’organisation et de négociation collectives. Pour ce faire, une approche consiste, entre autres, à promouvoir le dialogue-consultation entre les gouvernants des pays d’origines et les entreprises. 
 
Quatre secteurs ont été décelés concernant le marché de l’emploi. L’on cite l’Agriculture, les Télécommunications, les Services et Banques et les Mines. M. BADIANE a expliqué l’appui du BIT aux entreprises, qui consiste à fournir des formations sur les normes internationales du travail.