Situation sécuritaire : Ouattara met son service de sécurité en alerte maximale

  • 28/06/2014
  • Source : Soir Info
Le mieux, dit-on, est l’ennemi du bien…Y aurait-il toujours des déstabilisateurs, tapis dans l’ombre de la République au point de pousser le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, à prendre des mesures draconiennes de sécurité ? Tout porte à le croire.

 Le président de la République vient de mettre en alerte maximale, une fois n’est pas coutume, sa garde rapprochée, c'est-à-dire, les éléments du Groupement de sécurité de la présidence de la République ( Gspr). Des soldats d’élite des Forces républicaines de Côte d’Ivoire ( Frci).
 
La «  Lettre du continent » qui vend la mèche dans sa livraison N° 684 du 11 juin 2014, se veut, en tout cas, formel. Sous le titre «  Ouattara met ses troupes en alerte », ce journal de Maurice Botbol, spécialisé dans les informations confidentielles, livre les moindres détails de la décision présidentielle et avance les motivations qui ont guidé Alassane Ouattara. La décision qui remonte au mois de mai 2014, est toujours en vigueur. 
 
« Alassane Ouattara a demandé, le 20 mai 2014, au commandant du groupement de sécurité de la présidence de la République ( Gspr), le général Vagondo Diomandé, de mettre ses hommes en état d’alerte jusqu'à nouvel ordre » apprend L.C. Et le journal de poursuivre. 
«  Cette mesure est liée  à une recrudescence d’attaques armées dans l’extrême-ouest, à la frontière libérienne ». «  Les congés et les permissions des éléments du Gspr sont suspendus, le temps de cette mobilisation ».
 
Au moins 13 personnes dont des enfants avaient été tuées dans l’attaque de Faitêh, un village de la sous-préfecture de Grabo, le 15 mai 2014. L’attaque a été menée depuis de Liberia par des hommes lourdement armés qui avaient promis, selon des habitants, de revenir et d’étendre leurs raids meurtriers vers Abidjan.
Une menace qui est prise très au sérieux, au plus haut niveau de la République. Cette décision du chef de l’Etat se veut préventive.

Elle illustre surtout la volonté des autorités ivoiriennes de faire échec à toute surprise… Les localités libériennes de Zuédru et Zuma dans le comté de Grand Geedeh, au Liberia abritent des camps de refugiés ivoiriens, évalués aujourd’hui, à 46.000 hommes dont de nombreux ex-combattants proches de l’ex-président Laurent Gbagbo.
 
Suite à ces attaques, le ministre Paul Koffi Koffi, ministre auprès du président de la République en charge de la défense s’était rendu sur le terrain...Lire la suite sur linfodrome.com