Serge Aurier veut refaire un Periscope si le PSG remporte la Ligue des champions

  • 21/11/2016
  • Source : lexpress.fr
Dans un entretien accordé à TF1, Serge Aurier, le défenseur ivoirien du Paris Saint-Germain est revenu sur son année 2016 mouvementée. Il assure n'avoir aucun regret.

Des insultes à l'encontre de Laurent Blanc sur Periscope en février, une interpellation par la BAC en mai, une condamnation à deux mois de prison ferme en septembre et une célébration polémique avec la Côte d'Ivoire en octobre. L'année 2016 de Serge Aurier a été pour le moins agitée. Dans un entretien réalisé après le match amical France-Côte d'Ivoire (0-0) et diffusé dimanche lors de l'émission Téléfoot, le latéral droit du Paris Saint-Germain assure pourtant ne rien regretter. 

 

"J'assume tout, j'apprends de mes erreurs. Cette année-là, c'était un peu difficile parce qu'on a oublié le sportif et on a pensé plus à la personne, mais cela ne m'a pas plus affecté que cela. Je pense que ça a pu déranger ma famille, c'est plus ça qui m'a fait un petit peu mal. J'ai fait une bêtise, je me suis excusé. On passe à autre chose", explique-t-il, se disant même près à refaire une vidéo sur l'application Periscope en cas de victoire du PSG en finale de la Ligue des champions. "Si je le refais, ce sera avec des amis en train de rigoler tranquillement. J'espère qu'on va gagner la Ligue des champions et là je le referais. On le refera avec la coupe et avec classe", s'amuse-t-il. 

 

"Nasser Al-Khelaïfi m'a toujours soutenu"

En février dernier, moins d'un an après une suspension de trois matchs infligée par l'UEFA pour avoir insulté un arbitre dans une vidéo publiée sur Facebook, il avait récidivé en se moquant ouvertement de Laurent Blanc, alors son entraîneur au PSG, et de certains de ses coéquipiers sur Periscope. Il avait notamment qualifié Laurent Blanc de "fiotte" et assuré que Salvatore Sirigu était "guez", comprendre "nul" ou "cramé".  

 

Le 30 mai, il avait été arrêté pour "insultes, outrage et violence légère" envers des policiers de la BAC, à la sortie d'une boîte de nuit parisienne. Le 26 septembre, le tribunal correctionnel de Paris l'a condamné à deux mois de prison ferme. Une peine aménageable, à laquelle il fait appel. 

 

De ces différents épisodes, Aurier retient surtout le soutien de son président Nasser Al-Khelaïfi, à qui il rend hommage. "C'est quelqu'un qui m'aime beaucoup, parfois je trouvais même ça un peu étonnant parce qu'avec tout ce que j'ai fait, un président normal aurait pris des sanctions graves, mais il m'a toujours soutenu. C'est en grande partie grâce à lui que je suis encore là aujourd'hui", confie le joueur, qui a de nouveau fait parler de lui récemment en mimant un égorgement lors de la rencontre entre la Côte d'Ivoire et le Mali le 8 octobre.  

 

"C'était une joie. Je pense qu'en Côte d'Ivoire, on a tous notre petit rituel de force. C'est rien de méchant", assure-t-il. Lors du même match, il avait évité à un joueur malien d'avaler sa langue après un choc dans un duel. "J'ai eu le réflexe d'être là au bon moment. Dieu avait décidé que ce n'était pas son jour, voilà", ajoute-t-il.