Sécurité/Tiébissou : de redoutables coupeurs de route ont été appréhendés ce vendredi

  • 22/10/2016
  • Source : Lebabi.net
Des bandits de grand chemin, tous deux de nationalité malienne, qui sévissaient dans la zone depuis quelques jours, troublant le sommeil des populations de la localité de Tiébissou et ses environs, ont été écroués au commissariat de police de Tiébissou.

Fin de parcours donc pour Tall Oumar et Bah Boubacar ce vendredi 21 octobre 2016, grâce à l’action conjuguée de la Police et de la gendarmerie de Tiébissou, a appris un journaliste de lebabi.net.

Ils se sont signalés pour la première fois sur l’axe Tiébissou-Bouaké, dans les environs du village de Yaokro-Koffikro. Ils ont dépouillé des passagers d’un véhicule de transports en commun de leurs biens puis emporté la somme de 2 millions 80 mille qu’ils ont pris, sous la menace de leurs armes, avec des occupant d’un véhicule particulier. 

Informés, les éléments du commissaire Gnézalé Kouamé et ceux du commandant de la brigade de gendarmerie l’adjudant N’Guessan Dénis vont intensifier une recherche qui restera infructueuse.

 La bande à Tall et à Bah va se signaler le lendemain du côté de Koubi, village situé à 2 Km de Tiébissou, sur l’axe Tiébissou-Didiévi.

 Là, ils apparaissent dans une plantation où ils intimèrent les paysans à leur trouver de la nourriture. Ayant aperçu des éléments des forces de sécurité en patrouille, ils vont s’évader, laissant derrière eux un sac contenant des téléphones portables et des vêtements et une carte consulaire sur laquelle est identifié le sir Barry Ibrahim (toujours en cavale). 

Les indices retrouvés permettront aux forces de sécurité d’appréhender Tall Oumar à Yamoussoukro. 

Un appel anonyme, en provenance de Bomizanbo, va permettre encore de mettre aux arrêts Bah Boubacar.

Très vite, il sera reconnu par une de ses victimes, une jeune femme, la trentaine révolue. Puis une seconde, âgée de 12 ans du village de Koubi confirme avoir été agressée par le sir Bah Boubacar.

Tall Oumar finit par reconnaître les faits et même de dire qu’‘‘ à l’origine nous étions sept dans le gang et notre chef Sidi, propriétaire du portable serait en Abidjan’’.

Des enquêtes sont en cours pour mettre le grappin sur le reste de la bande. Pendant ce temps les deux malfrats ont été écroués au commissariat de Tiébissou en attendant qu’ils soient déférés devant le Parquet de Bouaké pour y répondre de leurs actes.

Harold