Sans représentant à la CEI, le Pdci ira à la présidentielle de 2020 et va «gagner» (Guikahué)

  • 11/10/2019
  • Source : APA
Sans représentant à la Commission électorale indépendante (CEI), le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), ira à la présidentielle de 2020 et va « gagner », selon son secrétaire exécutif en chef, Maurice Kakou Guikahué.

Le Pdci n’a pas de membre à la CEI, mais à « ces élections (présidentielles de 2020) on va y aller et puis on va gagner », a déclaré jeudi au siège du Pdci à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, le secrétaire exécutif du parti, Maurice Kakou Guikahué, face à la presse.

M. Guikahé a annoncé un rassemblement, les 18 et 19 octobre 2019, des militants du Pdci à Yamoussoukro, dans le centre du pays, sur les terres de feu Félix Houphouët-Boigny, premier président de la Côte d'Ivoire et fondateur du Pdci.

Selon M. Guikahué, cette mobilisation se veut un « pèlerinage »  à Yamoussoukro en hommage à M. Félix Houphouët-Boigny pour « montrer que le Pdci existe pour que ceux qui bavardent nous laissent en paix et qu'on commence à apprêter l’élection de 2020 ». 

Les partis politiques en Côte d'Ivoire sont en ordre de bataille pour 2020. Le Pdci, ex-allié du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), qui n’a pu obtenir l’alternance auprès de ses alliés, veut reconquérir le pouvoir avec des partis de l’opposition.

M. Guikahué a dénoncé l’emprisonnement de Jacques Mangoua, vice-président du Pdci et président du Conseil régional du Gbèkè (centre ivoirien), notamment accusé de détention illégale de munitions d’armes de guerre. Pour lui, le flagrant délit évoqué a permis d’écarter une enquête et de le condamner.

« C’est un complot politique », a asséné le secrétaire exécutif du Pdci, Maurice Kakou Guikahué, qui a appelé le pouvoir à « apaiser la situation » socio-politique, qui semble actuellement tendue du fait de la rupture du dialogue entre le pouvoir et l’opposition.

La plate-forme de l’opposition ivoirienne conduite par le Pdci exige une Commission électorale indépendante qui ne comporte pas de représentants de parti politique. La CEI centrale, forte de 15 membres, comprend trois représentants du pouvoir et trois autres de l’opposition. 

AP/ls/APA