Une vingtaine d’opérateurs du secteur de la salubrité ont reçu, vendredi, des titres d’un montant total de 14,298 milliards de francs CFA au titre de la dette qui leur est due.
C'est le ministre ivoirien auprès du Premier ministre chargé de l’économie et des finances Adama Koné qui a remis, vendredi après-midi, à Abidjan des titres d’une valeurs de 14,2 milliards de FCFA à vingt opérateurs de la filière de ramassage des déchets solides et assimilés pour apurer la dette due par l’Agence nationale de la salubrité urbaine (ANASUR).
Les opérateurs pourront se présenter à leur banque avec ces titres qui, à leur tour, pourront faire le virement sur leur compte, dit-on de cette opération qui a bénéficié de l’appui de la banque Atlantique de Côte d’Ivoire (BACI). Cette dette, en effet, résulte de factures n’ayant pas été payées par l’Etat en raison de questions de couverture budgétaire, explique-t-on.
Selon le ministre auprès du Premier ministre chargé de l’Economie et des finances, Adama Koné, "la voie que nous avons trouvée, c’était en entendant 2016, de mettre à leur disposition des modes de paiem ent profitables", s’engageant à payer de façon régulière les prestataires.
« Ce sont des factures qui ont été émises mais qui pour des raisons de disponibilité budgétaire, n'ont pu être payées », a dit le ministre Adama Koné en expliquant que « ces titres sont un moyen de paiement de l'Etat ».
"Votre destin est entre vos mains, prouvez désormais aux Ivoiriens que vous êtes des entreprises compétentes, qualifiées, montrez aux Ivoiriens que vous êtes capables de bien accomplir votre service", a conseillé la ministre de la salubrité urbaine, Anne Ouloto aux opérateurs, reconnaissant toutefois le travail de sensibilisation à faire auprès des populations pour un changement de comportements.
Le président des opérateurs de la filière déchet, Dr Soumahoro Youssouf a dit ses remerciements au Gouvernement, non sans relever que cet acte est un "grand soulagement" pour la filière qui était dans la "précarité" parce qu’endettés auprès de leurs banques. Il a surtout souhaité que l’Etat ne revienne plus à ce type de paiement qui leur cause d’énormes pertes en raison des ardoises auprès des banques.
Avec Dépêches
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