Régularisation, revalorisation et déblocage des salaires : l’un ne saurait remplacer l’autre, prévient le Midd

  • 15/01/2014
  • Source : Nouveau Reveil
A 15 jours de la fin du mois de janvier, tant attendu par l’ensemble des fonctionnaires de Côte d’Ivoire, les spéculations sur le déblocage des salaires fait rage dans tous les milieux, notamment, le corps enseignant.

«La régularisation, la revalorisation et le déblocage», tels sont les avantages que les instituteurs attendent en cette fin de mois de janvier. Si l’on s’en tient à la déclaration pondue par le secrétaire général du Midd, Mesmin Komoé, s’adressant à ses camarades et dont nous avons reçu copie, hier. Pour le Midd, voulant très vite mettre fin à une quelconque ambigüité parce que selon ledit syndicat, «ces trois actes sont cumulatifs, solidairement indépendants».

Et de couper court «L’un ne saurait remplacer l’autre». Selon certains instituteurs, et c’est l’avis du Midd, les avantages du reclassement indiciaire et des atouts du profil de carrière obtenus après d’âpres luttes et dont les aboutissants seront les 25% qui seront payés cette fin de mois de janvier, n’ont rien à voir avec le déblocage des salaires attendu depuis plus d’un demi-siècle par l’ensemble des fonctionnaires de Côte d’Ivoire.

C’est la question au cœur des débats au niveau du corps enseignant. Pour certains, le payement des 25 % restants attendus en cette fin de mois de janvier ne saurait être substitué ni confondu au déblocage des salaires annoncé par le chef de l’Etat dans son adresse à la nation du 31 décembre 2013. Les enseignants ne sont pas les seuls ; il y a aussi le corps médical…Le Midd a déjà annoncé la couleur et prévient.

Le président de la République, dans sa grande magnanimité, a décidé de lever le verrou qui pèse, depuis 26 ans, sur le salaire des fonctionnaires. Il ne faudrait pas que cette bonne volonté soit une porte ouverte à toutes sortes de spéculations. C’est pour cela que le Midd salute le chef de l’Etat pour cette mesure et indique à ses adhérents que «si le pari de la décence de traitement est en train d’être gagné, n’oublions pas que la lutte se poursuit»…