Réaction de l’armée française accusée d’avoir tué à l’arme lourde un bouvier et 60 bœufs

  • 22/04/2022
  • Source : LINFODROME
Les forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) auraient, à travers une manœuvre causé la mort d’un jeune bouvier dans le département de Toumodi (centre).

Une dans la zone Boni-Andokro (un village de Toumodi) a causé la mort d’un jeune bouvier et une soixantaine de bœufs. Voici leur réaction

Décès dans la zone de tir de Toumodi : Précisions des forces françaises en Côte d’Ivoire

Après le décès le 19 avril d’un jeune gardien de bœufs et de son troupeau (une soixantaine de bœufs) dans la zone de Boni-Andokro (camp de LOMO-Nord), des suites d’une explosion, une enquête judiciaire a été ouverte mardi 20 avril.

Les activités militaires suspendues, début des enquêtes

Toutes les activités militaires ont été suspendues dans la zone afin que les enquêteurs ivoiriens puissent mener à bien leur investigation. Des autorités militaires sont également sur place pour appuyer les autorités judiciaires ivoiriennes.  La levée du corps et la mise en terre du jeune Dourcy Barry ont eu lieu ce jeudi, en présence de la famille du défunt, de Mme la sous-préfète d’Abigui, et d’une délégation des FFCI. L’Imam en mission aux FFCI a participé à la prière des morts.

Un premier soutien de l’armée française a été apporté à la famille pour l’organisation des obsèques. Une enquête française sera également menée auprès des forces militaires qui étaient présentes lors de la campagne de tirs. La zone de Boni-Andokro abrite le camp militaire ivoirien de Lomo-Nord, sur lequel le 19 avril, la batterie du 43e BIMa a conduit une campagne de tir.