Présidentielle 2020 : Affi lance un message pressant à Bédié et à toute l'opposition

  • 24/02/2019
  • Source : Linfodrome
Pascal Affi N’guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI), a abordé la question de la plateforme de l’opposition initiée par Henri Konan Bédié dont la vision est d’éjecter le président Ouattara du fauteuil présidentiel, au soir de l’élection présidentielle de 2020.

L’ancien premier ministre de Laurent Gbagbo, recevait à son domicile de Cocody M’badon, les vœux de nouvel des militants de son parti qui se sont mobilisés pour l’évènement. L’occasion a été choisie, par celui qui prétend, au nom du FPI, au fauteuil présidentiel de 2020, d'appeler à la « formalisation sans délai de la plateforme des partis politique de l’opposition, proposée par le président Henri Kona Bédié », président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire.

A l’en croire, cette plateforme est la seule alternative susceptible de mettre fin au régime, qui constitue pour lui « un danger » pour la Côte d’Ivoire. « La plateforme s’impose à nous parce que M. Ouattara est devenu un grand danger pour la Côte d’Ivoire. Il faut une coalition nationale pour mettre fin à ce danger’’, a-t-il soutenu.

Pascal Affi est allé à contre pieds- de ceux qui prétendent de l’incongruité de cette plateforme. L’urgence pour cette nouvelle coalition qui se veut non idéologique, mais stratégique, c’est de bouter hors du pouvoir, le régime Ouattara et c’est cela, selon lui, la nature de cette plateforme. “Cette plateforme n’est pas contre-nature. Elle a une nature : mettre fin à la dictature de M. Alassane Ouattara. Ça va marcher parce que nous avons l’obligation de gagner », a-t-il expliqué, avant d’ajouter, que toutes les conditions sont réunies, pour faire partir du pouvoir Ouattara, qui d’ailleurs estiment- ils «  n’est pas concerné par l’élection présidentielle de 2020. La constitution l’en empêche, sa parole et son honneur le lui interdisent ».

Il suffirait, selon le président légalement reconnu du FPI, de s’organiser au niveau de l’opposition pour faire partir du pouvoir Ouattara. « Ouattara a déjà perdu le pouvoir, le reste est une question d’organisation », croit savoir le président du Conseil régional du Moronou

Jean Kelly Kouassi