Présidentielle 2020: Affi dévoile son plan avec le Pdci-Rda, l'appel pressant lancé aux pro-Sangaré

  • 28/01/2018
  • Source : Linfodrome
Pascal Affi N’guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI), ne cache plus sa volonté de nouer une alliances avec le PDCI-RDA, dans la perspective des élections présidentielle de 2020.

Au cours de la cérémonie de présentation des vœux du nouvel an des membres de sa formation politique et des partis alliés qui a eu lieu le samedi 27 janvier 2018, au siège provisoire de son parti sis à Cocody, le président du Front populaire ivoirien a exprimé la volonté de son parti de s’allier au Pdci-Rda et sur la nécessité de tisser des alliances dans la perspective de la reconquête du pouvoir d’Etat « En ce qui concerne une alliance avec le Pdci-Rda, c’est notre volonté, c’est notre aspiration, parce qu’en Côte d’ivoire, le jeu politique se déroule autour de la question des alliances. Les deux partis qui se mettent ensemble sont assurés de gagner l’élection présidentielle. Donc il faut être ouvert aux alliances et le Fpi est ouvert aux alliances », a ouvertement dévoilé Pascal Affi N'guessan.

Poursuivant, l’ancien Premier ministre de Laurent Gbagbo a révélé que son parti serait en phase avec le parti septuagénaire sur plusieurs questions liées à l’environnement socio-politique de la Côte d’Ivoire.  « A l’heure actuelle, il y a un minimum de convergence avec le Pdci en ce qui concerne la manière d’aborder la question de la paix et de la réconciliation nationale et de mener le jeu politique de façon pacifique, démocratique et républicaine », a-t-il soutenu. Ajoutant que l’alliance du Rassemblement des Houphouëtistes (Rhdp) aurait atteint ses limites et les récents remous observés au sein de cette alliance seraient le résultat du non-respect des engagements pris en 2015.

A propos de la crise qui sévit au sein de sa famille politique, le président du front populaire ivoirien a rappelé que ces 4 dernières années, la dissidence au sein du Fpi s’est structurée autour du boycott des élections brandi comme l’arme appropriée pour la lutte pour la libération du président Laurent Gbagbo, du ministre Charles Blé Goudé et des prisonniers politiques, ainsi que le retour des exilés, et la restauration de la justice et de la démocratie en Côte d’Ivoire. Cette stratégie politique, selon lui, a démontré toute son inefficacité. « Ce n’est pas dans la dissidence et le boycott que se trouve la libération du président Laurent Gbagbo. Le dégagement de Ouattara de la présidence et l’accession du fpi au pouvoir, ce n’est pas dans le boycott que se trouve la solution aux graves problèmes, politiques et socio-économiques que connaît la Côte d’Ivoire et les Ivoiriens », a-t-il lancé...