Pour éviter une affaire "sauvage" et inoubliable" à l'école, le ministère et les syndicats de l’enseignement primaire cherchent un accord

  • 20/10/2016
  • Source : Lebabi.net
Le Ministère de l’Education Nationale et les syndicats de l’enseignement préscolaire et primaire se sont rencontrés, mardi, à Abidjan et ont convenu de trouver un cadre de discussions pour poursuivre les échanges en ce qui concerne l’augmentation du quantum horaire.

C'est sur demande des organisations syndicales à l’origine du boycott des cours du mercredi matin que les deux parties se sont rencontrées au cabinet du MEN sis au 28eme étage de la Tour D.

Cependant, malgré des débats houleux et calmes à la fois, l’arrêté instituant le retour des cours du mercredi matin demeure.

 « Je marque mon accord pour créer un cadre de discussion en vue de recevoir vos propositions… les propositions les plus pertinentes seront prises en compte, » a déclaré Madame Kandia Camara, Ministre de l’Education Nationale.

 Les syndicats, tout d’abord par la voix de Bli Blé David SG de la Colenci, ont pris acte de cette très bonne disposition de la première responsable de l’école ivoirienne. 

Ainsi, les travaux de ce cadre de discussions ouvriront le vendredi 21 octobre. En attendant, les syndicats ont décidé d’aller consulter leurs bases en vue de les informer des avancées obtenues dans les négociations avec la tutelle.

 Ils profiteront pour désigner leurs représentants au sein de ce cadre d’échanges. Au reste Mesmin Comoé, SG du MIDD, a rappelé que son syndicat « n’est pas hostile aux cours du mercredi ». 

Cependant, ils sont hostiles au « comment » de la mise en œuvre de cette mesure. Deux autres syndicats, à savoir la FESEP-CI et la FIRECI ont réaffirmé leur non-opposition aux réformes initiées cette année. « Nous ne sommes pas signataires du mot d’ordre de grève. 

On a demandé à nos camarades de dispenser les cours le mercredi, » a déclaré Ouattara Souleymane, SG de la FESEP-CI. « Notre position est claire. Nous sommes pour les cours de mercredi. Notre appel a été entendu. Malgré les menaces, nous n’avons pas cédé, » a conclu Koné Kassoum, premier adjoint au SG de la Fédération des Instituteurs pour la revalorisation de l’Ecole en Côte d’Ivoire (FIRECI).

 

Avec Ministère