Politique nationale / Pour s’opposer à la vieille garde de leaders politiques : Un mouvement consacre son soutien à KKB et critique Bédié et Ouattara

  • 06/11/2013
  • Source : L'Intelligent d'Abidjan
Le Conseil national des jeunes africains pour la démocratie vraie (Cojad) s’est présenté le samedi 2 novembre 2013 à la presse nationale. Dans ses objectifs, ce nouveau mouvement dirigé par Smith Dakpa prône la lutte pour la réduction du chômage à travers son slogan « un jeune ivoirien, un emploi, un jeune africain, un emploi ».

 Au cours de la conférence de presse tenue à l’hôtel Assonvon de Yopougon, il y a eu très vite un glissement sur le terrain de la politique avec des propos hostiles aux leaders politiques africains du troisième âge qui sont encore dans l’arène.
Le conférencier Smith Dakpa s’en est pris à Henri Konan Bédié qui vient de rempiler à la tête du Pdci. ‘’En Côte d’Ivoire, nous avons des valeurs et des symboles. Mais si Bédié change les textes pour se maintenir, qu’il ne s’étonne pas demain si le Président Ouattara change la constitution pour rester au pouvoir.

Nous saluons le courage de KKB. Nous le prenons pour un modèle. C’est notre éclaireur et nous le soutenons’’, a-t-il souligné. Des propos soutenus par Théodore Yao Kouassi, premier vice-président du Cojad et président du Conseil communal des jeunes de Yopougon, qui s’est insurgé en ces termes : ‘’nous n’allons plus laisser les vieux faire notre temps et faire le temps de nos enfants.

Nous disons non au suivisme et à ceux qui font le lit des hommes politiques qui ont tous échoué’’. Les propos de Lanciné Konaté dit Matchè étaient encore plus corsés et puaient la désolation face à ce qu’il a décrit comme la politique du clanisme du pouvoir actuel. Il a estimé que les jeunes ivoiriens sont pris en otage par la classe politique et que le combat de la conquête de l’indépendance des jeunes ne doit pas être l’affaire du seul Cojad.

L’invité spécial du Cojad a poursuivi en disant : ‘’nos politiciens ne veulent pas que les jeunes s’entendent. La Côte d’Ivoire est prise en otage. Si les jeunes ne se lèvent pas pour arracher leur indépendance par le travail, on va tout droit dans le mur. On peut construire des universités. C’est bien mais qu’est-ce qu’on fait de ceux qui sortent de ces universités ?’’. Cette conférence a été soutenue par plusieurs invités présentés comme des représentants d’organisations de la société civile.
 
SD