Police nationale :73 policiers décédés en 2016

  • 30/12/2016
  • Source : Linter
En 2013, la Police nationale a perdu 90 éléments. En 2014, ce sont 93 policiers qui ont été fauchés par la mort.

L'année dernière, 99 policiers sont décédés. Cette année, précisément de janvier à novembre 2016, ils sont 73 policiers à être passés de vie à trépas. Ce triste tableau, avec des chiffres alarmants, a été dressé par l'Administrateur général de police, Brédou M'bia, directeur général de la Police nationale. C'était hier mercredi 28 décembre, au siège du Fonds de prévoyance de la police nationale (Fppn) à Marcory Zone 4.

C'était au cours de la cérémonie de remise officielle des résultats du bilan biologique systématique des policiers. Selon le Dg de la Police nationale, des réflexions menées sur les causes des décès des policiers ont fait ressortir qu'ils sont liés essentiellement à des complications de maladies chroniques qui peuvent pourtant faire l'objet de prévention. « A cet effet, j'ai initié dans la période de juillet à septembre 2016 le bilan biologique systématique des policiers sur toute l'étendue du territoire national. Cette opération au prix de 10.000 Fcfa l'unité a été totalement prise en charge par le Fppn... », a informé l'administrateur général de police, Brédou M'bia.

Le commissaire divisionnaire de police, Kadjané Amouyé Jacques, directeur général du Fppn, qui est intervenu avant lui, a souligné que la fonction policière expose à un certain nombre de risques qui peuvent impacter, à terme, l'état de santé du policier (stress, pression du travail, station debout et/ou assise prolongée, etc). Il a fait savoir que le bilan systématique a pour objectif d'identifer les policiers présentant des facteurs de risques, ceux présentant déjà une maladie chronique latente, et de surveiller ces deux catégories de personnes. Il permettra aussi de prendre en charge les pathologies détectées, de tenir compte de l'état de santé du policier lors de son affectation et de réduire les frais de prise en charge thérapeutique des policiers. Le bilan systématique sera une boussole (...) Lire La suite sur Linfodrome