Plus de 5000 litiges fonciers dénombrés en Côte d’Ivoire (Ministre)

  • 15/05/2018
  • Source : APA
Plus de 5000 litiges fonciers sont dénombrés en Côte d’Ivoire, a annoncé, lundi soir à Abidjan, le ministre ivoirien de la Construction, du logement, de l'assainissement et de l'urbanisme, Claude Isaac Dé.

Selon M. Dé  qui s’exprimait lors de la 6è édition du Twins time, une  tribune d’échanges interactifs  du Comité de concertation Etat-Secteur Privé (CCESP) autour du thème, «la place du secteur de la construction dans une économie émergente : enjeux et défis», « il y a aujourd’hui plus de 5000 litiges fonciers sur des terrains ».

« Tant qu’il y a des litiges fonciers sur des terrains, nous ne pouvons pas délivrer des ACD (Arrêté de concession définitive) pour ces terrains litigieux», a prévenu le ministre, précisant que la délivrance de l’ACD implique l’intervention d’autres services de l’Etat notamment les impôts à travers le service des cadastres.

Les conflits fonciers sont fréquents en Côte d’Ivoire où la Banque mondiale et l’Union européenne exécutent actuellement des programmes en vue de la délimitation des parcelles, notamment villageoises.

Du fonctionnement de son département ministériel à la commande publique en passant entre autres par le foncier, le logement, la construction, l’assainissement et l’urbanisme, le ministre Claude Isaac Dé a fait  connaître aux participants les principales missions assignées à son ministère ainsi que les principaux acquis, avant d’égrainer les défis à relever.

«Sortons des schémas qui ne marchent pas (…) Il nous faut des villes fonctionnelles», a-t-il conseillé, invitant les populations au civisme en cette saison pluvieuse.

Le secteur du bâtiment et de la construction occupe le 3è rang des secteurs pourvoyeurs d’emplois en Côte d’Ivoire.  « La note de la conjoncture économique à fin décembre 2017 indique une progression de l’indicateur avancé des BTP de l’ordre de 4,9%, dû au regain des activités de ce secteur au second semestre 2017 », a rappelé à l’ouverture des échanges, le Secrétaire exécutif du comité de concertation Etat Secteur Privé (CCESP), Mariam Fadiga-Fofana.

LS/APA