PDCI / Elections de 2015 : La diaspora veut un candidat pour la présidentielle

« Depuis la tenue du congrès du PDCI-RDA en octobre 2013, des voix discordantes se font entendre à propos de la candidature ou non du parti à la présidentielle de 2015. Les rumeurs persistent et la direction du parti ne fait rien pour rassurer les militants sur la participation d’un militant actif aux prochaines élections présidentielles de 2015 ».

C’est le constat fait par les Coordinations PDCI-RDA Europe et Amérique rejointes par la Coordination Henri Konan Bédié de France et le mouvement Idéal Houphouët-Boigny dans une déclaration dont nous avons reçu copie le lundi 14 juillet 2014.

Selon ces militants PDCI de la diaspora, « le PDCI-RDA a les hommes ressources, l’expérience de la gestion de l’Etat pour revenir au pouvoir en 2015 plutôt que de se faire servir de strapontins ». C’est pourquoi, tout en promettant de les soutenir, ils demandent aux cadres de leur parti désireux de se présenter à l’élection présidentielle de 2015, de le faire sans hésiter.

« Aux cadres d’annoncer leurs intentions à la candidature pour ceux qui nourrissent cette ambition depuis bien des années. Les inviter sans crainte car, nous, militants, sympathisants, amis, déçus des autres partis politiques et orphelins politiques, sommes prêts et disposés à les soutenir », précisent-ils dans la déclaration.

Ils lancent même un ultimatum au président du PDCI, Henri Konan Bédié, pour le contraindre à dissiper le flou entretenu autour de la candidature du parti à l’élection présidentielle de 2015. « Chers aînés, chers cadres du parti, si à la fin du mois de Juillet vous continuez ensemble avec le président Bédié à entretenir ce flou qui ne fait pas honneur au PDCI alors nous serons dans l’obligation d’agir autrement.

Il est encore temps, prenez vos responsabilités. Si M. Bédié doute en indiquant celui ou celle qui peut conduire ce challenge, nous vous donnons rendez-vous pour vous montrer celui qui est capable d’aller au front et nous inviterons tous les ivoiriens à nous suivre », préviennent-ils.