Patrimoine mondial : Le tourisme et la culture à l’unisson avec l’Unesco

  • 30/05/2018
  • Source : fratmat.info
Du 23 au 26 mai, la Fondation Félix Houphouët-Boigny a abrité un atelier en vue d’une mise en synergie des sites à répertorier et inscrire au patrimoine mondial.

Sous la houlette de SEM. Jean-Marie Somet, Directeur général de l’Office national de promotion de la destination ivoirienne, Côte d’Ivoire Tourisme, un atelier aux fins de répertorier pour inscription au patrimoine mondial, divers sites du territoire national. C’était du 23 au 26 mai, à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix de Yamoussoukro.

Le tourisme à ‘’visage humain’’ tel que nommé par Felix Houphouët-Boigny, premier Président de la Côte d’Ivoire, pour montrer la richesse et l’importance culturelle dans le développement du tourisme, demeure plus de quarante années après, un pan important dans la stratégie de promotion de la destination Côte d’Ivoire développée par Côte d’ivoire Tourisme, a tenu à rappeler Jean-Marie Somet pour marquer l’intérêt et l’enjeu dudit atelier. Notamment aux 34 participants de diverses activités avec comme dénominateur commun; la promotion et la protection du patrimoine culturel et naturel de la Côte d’Ivoire.

Le Ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman, au nom du gouvernement,  n’a pas manqué de féliciter l’ambassadeur Jean- Marie Somet pour cette initiative transversale à même de réaliser l’objectif de faire du secteur touristique le 3e pilier du développement du pays.

La promotion des valeurs, du patrimoine culturel et naturel de la Côte d’Ivoire, en effet, est une mission à laquelle le Dg de l’Office accorde un attachement profond, ce qui justifie le renouvellement de l’union entre le tourisme, la Culture et l’Unesco.

Conformément à la Convention de 1972 concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel, cet atelier est donc organisé pour répertorier, documenter les biens pouvant faire partie de la liste indicative du patrimoine de Côte d’Ivoire.

Les États qui souhaitent déposer, faut-il le préciser, une demande d'inscription de biens sur la liste du patrimoine mondial doivent se plier à toute une série de démarches, visant tout d'abord à montrer leur détermination à protéger leurs richesses naturelles et culturelles.

Pour figurer sur la liste du patrimoine mondial, les sites doivent avoir une valeur universelle exceptionnelle et satisfaire à au moins un des dix critères de sélection : «représenter un chef-d'œuvre du génie créateur humain», «apporter un témoignage unique ou du moins exceptionnel sur une tradition culturelle ou une civilisation vivante ou disparue», «représenter des phénomènes naturels ou des aires d'une beauté naturelle et d'une importance esthétique exceptionnelles» ou bien encore «être des exemples éminemment représentatifs des grands stades de l'histoire de la terre, y compris le témoignage de la vie, de processus géologiques en cours dans le développement des formes terrestres ou d'éléments géo-morphiques ou physiographiques ayant une grande signification».

Au-delà de Grand-Bassam, Taï…

La Côte d’Ivoire compte aujourd’hui, ainsi que l’a rappelé Ydo Yao, Représentant régional pour l’Afrique de l’ouest de l’Unesco, au titre des biens inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco : la ville historique de Grand-Bassam ; le parc national de Taï ; le parc national de la Comoé ; la réserve naturelle intégrale du Mont Nimba...