Pascal Affi N’Guessan, à propos de Laurent Gbagbo : “Les Ivoiriens (...) découvrent un monarque qui se croit propriétaire du FPI”

  • 16/08/2021
  • Source : L’intelligent d’Abidjan
« Les Ivoiriens attendaient le retour de l’homme de paix (…), ils découvrent un monarque qui se croit propriétaire du FPI », c’est en substance, en ces mots que Pascal Affi N’Guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI), a parlé, le samedi 14 août 2021, de Laurent Gbagbo, le fondateur dudit parti. Il animait une conférence de presse au siège du parti à Cocody II-Plateaux les Vallons, pour réagir à la décision prise par l’ex-Chef d’État, le 9 août 2021, de lui laisser « l’enveloppe du parti » et de créer un autre avec le même contenu.

Il animait une conférence de presse au siège du parti à Cocody II-Plateaux les Vallons, pour réagir à la décision prise par l’ex-Chef d’État, le 9 août 2021, de lui laisser « l’enveloppe du parti » et de créer un autre avec le même contenu.

« Gbagbo a trop parlé. (…) Un discours ahurissant par sa suffisance, son cynisme et son archaïsme. Les Ivoiriens attendaient le retour de l’homme de paix et de démocrate, nourri aux valeurs du socialisme. Ils découvrent un monarque qui se croit propriétaire du FPI, sa chose dont il peut disposer à sa guise, nommant et renvoyant comme gérant, qui il veut et quand il veut. (…) Face à lui, les cadres du parti sont des obligés, car c’est lui qui les a faits », a dénoncé l’ex-premier ministre de Laurent Gbagbo, au sujet de son désormais ancien mentor.

Affi N’Guessan venait de tenir un peu plus tôt, un Comité central du parti. Un Comité qui a acté la radiation de Laurent Gbagbo du FPI.

Pour lui, le Fpi n’est pas la chose de Laurent Gbagbo, mais un parti politique administré par des textes et auquel chaque membre a adhéré librement. Il a reconnu que l’histoire du Fpi est indissociable à la vie politique de Laurent Gbagbo. Mais, il a fait savoir que c’est une erreur politique que de réduire le parti à cette dimension et de nier le rôle moteur des cadres et militants. Il a indiqué plus loin que Laurent Gbagbo ne s’est pas fait lui-même. « C’est nous tous qui l’avons fait. Il nous doit un minimum de respect et de considération », a-t-il fait savoir...La suite sur L'Intelligent d'Abidjan