Jolly Tumuhirwe, la nounou de 22 ans qui a torturé la petite Arnella Kamanzi (18 mois) dans une vidéo virale dévoilée via les réseaux sociaux, a comparu lundi matin devant le tribunal municipal de Kampala (Ouganda).
La jeune femme ougandaise, dont
les actions ont suscité une pléthore de débats dans les médias à travers le monde, est plutôt apparue calme et réservée. Elle a plaidé coupable de l'accusation de "torture" et imploré le pardon de la Cour, des parents du bébé Arnella, de la Nation et tous ceux qui ont été touchés par son ignoble acte.
Ajoutant qu'elle ne savait pas ce qui l'avait prise pour commettre "un tel acte inhumain". Malgré la violence des coups, l'enfant est désormais hors de danger, selon les résultats des derniers examens médicaux.
Le juge de première instance a ajourné l'affaire au mercredi 10 décembre, date à laquelle il prononcera une peine appropriée pour la jeune femme. En effet, le procureur de l'État a demandé à la police de mener de nouvelles investigations.
Récemment, la police a annoncé que la nounou serait inculpée de "tentative d'assassinat". Mais la porte-parole de la Direction des poursuites pénales a indiqué qu'ils n'avaient pas encore modifié les accusations.
Les policiers n'ont pas épuisé les enquêtes et ne veulent pas se précipiter à modifier l'acte d'accusation. Ils souhaitent réunir le maximum de preuves afin que la justice inflige la peine appropriée à la nounou, qui ne souffre pas de troubles psychiques, d'après les experts.
Jolly Tumuhirwe, qui comparaissait pour la seconde fois devant le tribunal, reste en détention provisoire. Elle risque 15 ans de prison ferme.
Sources :
Monitor.co.ug
Newvision.co.ug
Jolly Tumuhirwe, la nounou de 22 ans qui a torturé la petite Arnella Kamanzi