Les véhicules de marques Suzuki Alto, Dzire et plusieurs autres marques seront bientôt interdits de circuler suite à un décret qui fixe le nombre de chevreaux pour les véhicules.
Depuis quelques jours, des entrepreneurs ivoiriens exerçant dans le domaine du Vtc ont exprimé leur inquiétude quant au un décret présidentiel de décembre 2021 portant sur la réglementation des transports public particuliers. Le système de voiture de transport avec chauffeur (Vtc) a été implanté en Côte d’Ivoire, depuis quelques années. C’est un système dans lequel les véhicules sont enregistrés sur une plateforme web et/ou mobile qui reçoit les commandes de la part des clients basés sur le Gps. Pour une bonne réglementation, le gouvernement ivoirien a mis en place un décret comprenant un ensemble d’articles.
Article 24
Le décret n°2021-860 du 15 décembre 2021 portant règlementation des transports publics particuliers stipule que toute entreprise de transport exécutant un service de transport par VTC doit avoir des véhicules automobiles répondant à des conditions, entre autres « être âgé, au moment de son utilisation pour réaliser l'activité de VTC, de cinq ans maximum à compter de sa première mise en circulation ;avoir un moteur d'une puissance nette supérieure ou égale à 84 kilowatts ou 114 chevaux. Cette condition ne s'applique pas aux véhicules automobiles hybrides et électriques. »
Interrogé par Linfodrome, des entrepreneurs du domaine des transports Vtc ont montré leur inquiétude face à ce décret qui rentre en vigueur en mars 2023. « Notre grande inquiétude est la restriction des 114ch sur les moteurs. Ce qui élimine tous les véhicules de type Suzuki et même Citroën c3, Toyota starlet… en gros 90%des véhicules du transport pour le vtc », indique A, estimant qu’ils vont attendre et voir s’il y a d’éventuels changements.
90% de transport de type Vtc ne respectent pas la norme demandée par le gouvernement
Pour une autre propriétaire de flotte de véhicule de marque Suzuki Dzire, « nos véhicules ne respectent pas les décisions. De toutes les façons, il y aura bientôt des ateliers. Ce sera pour nous une lucarne pour exprimer notre inquiétude », indique-t-elle tout en espérant une révision des nouvelles dispositions.
Sandra KOHET
Image utilisée à titre d'illustration