Municipales 2018 à Koumassi : La direction de campagne de N’dohi Raymond fait le grand déballage

  • 19/10/2018
  • Source : Linfodrome
Yao Kouadio, directeur de campagne de N’dohi Yapi Raymond, candidat du PDCI-RDA aux élections municipales 2018 à Koumassi, assisté de Mmes Bello Fatima et Aya Thérèse toutes deux sur la liste dudit parti, a animé, le jeudi 18 octobre 2018, une conférence de presse, au QG du maire sortant pour dénoncer « le braquage électoral qui vient de se produire à Koumassi »

Le directeur de campagne de Raymond N’dohi, Yao Kouadio, a animé une conférence de presse, le jeudi 18 octobre 2018, au QG du maire sortant, à la Sicogi de Koumassi. Entouré pour la circonstance de Mmes Bello Fatima et Aya Thérèse, il a décidé de hausser le ton pour se faire entendre. « Les conseillers que nous sommes sur la liste Union, Développement et Paix conduite par le maire N’dohi Raymond, avons décidé de lever la voix et contester les résultats des élections municipales du 13 octobre 2018 à Koumassi. Nous vous avons invité pour prendre à témoin l’opinion nationale et internationale sur le braquage électoral qui vient de se produire à Koumassi. Ici, nous avons décidé de ne pas prendre la rue comme dans bien des communes, nous voulons faire confiance à nos institutions. D’ailleurs, le vrai juge, c’est le peuple de Côte d’Ivoire, c’est pourquoi ce peuple doit connaitre la vérité. Je vais, pour ce faire, relater les faits qui se sont déroulés, avant et pendant les élections. », a-t-il déclaré.

Avant les élections

Yao Kouadio a révélé qu’avant les élections, une stratégie a été élaborée chez un chef militaire en vue de semer la zizanie. « Une réunion a eu lieu chez un chef militaire pour organiser des perturbations que nous avons connues. Des hommes ont été identifiés, des équipes constituées avec des missions dont l’une est l’installation d’un syndicat en délogeant celui qui est en place. Cela a été fait et vous en avez fait un large écho. », a-t-il souligné avant de relever quelques actions d’intimidation pendant la campagne, à savoir « l’attaque du QG du maire, l’attaque à la mairie, enlèvement du camion de communication du maire, l’attaque du directeur de campagne par une équipe de commando qui a dévoilé clairement sa mission d’installer Cissé Bacongo. »

Et le directeur de campagne du maire Raymond N’dohi de préciser que « Tous ces signes avant-coureurs ont permis de reconnaitre la commune comme zone rouge. »

Pendant les élections

Selon Yao Kouadio, au moment où se déroulait le scrutin, « Nous avons observé que la commune a été divisée en deux zones, une zone favorable au ministre Bacongo où les votes ont eu lieu dans le calme et l’ordre. Une zone favorable au maire N’dohi qui a été l’objet d’attaques de bandes armées avec des dynas et des motos qui transportaient des hommes pour envahir les bureaux de vote et déchirer les pv des élections. Ces cas sont survenus dans plusieurs lieux de vote à la Sogefia, au quartier Divo, à la cité Houphouët Boigny et à l’école lagune. », a-t-il dit, avant de préciser que « La stratégie était donc de préserver une zone et de faire la guerre partout ailleurs, ce ne sont pas des élections. Là où nous présentons des bulletins de vote, on nous présentait des armes de tout type. La zone rouge n’a pas connu des dispositions idoines pour contenir la furie des braqueurs. »....