Mode : Bientôt une école de Body planting à Abidjan

  • 17/09/2016
  • Source : Lebabi.net
Au cours des activités meublant les festivités du jubilé des 10 ans du Djaka festival dans la ville de Divo , au Sud-ouest de la Côte d’Ivoire, le « make up academy » a singulièrement capté l’attention des festivaliers, toutes sensibilités confondues.

 C’est le body planting (Ndlr : maquillage intégral du corps) de la maquilleuse ivoirienne Lydie Tovie.  Dans ce bref entretien, elle en dit un peu plus sur cet art qui repousse les limites et dévoile ses ambitions pour le public ivoirien et africain.
 
Armand Bledou : Vous pratiquez un art méconnu en Côte d'Ivoire. Comment se dénomme-t-il et quelle est sa particularité?
Lydie Tovie : L'art que je fais est l'expression du maquillage intégral du corps qu'on appelle le Body painting effets spéciaux. On le fait dans les films, les festivals tel que le carnaval de Rio au Brésil, les galas, les soirées événementiels de création extension. ..
 
Vous avez  choisi de présenter vos créations au Djaka Festival qui  Divo. Pourquoi avoir fait ce choix et non Abidjan qui représente un marché plus vaste?
L'ouverture de mon établissement étant pour bientôt, j’ai profité de Djaka festival dont je suis membre de la délégation de la coordination France, pour présenter mon travail à mes parents et avoir leur bénédiction avant l'ouverture officielle de l'établissement dans les mois à venir. Cette école sera basée à Abidjan. Je suis heureux de savoir qu'il y a déjà un grand nombre d'étudiants qui se bousculent pour les inscriptions, c’est dire l'intérêt que suscite notre projet. 
 
Quels sont vous projets en Côte d'ivoire et qu'elle est la cible que vous visez ? 
Former le maximum d'étudiants pour que notre corporation soit beaucoup plus connue pour servir à tous les niveaux télé, cinéma, théâtre, carnaval est. .. Pour finir, je voudrais souligner qu'on m'avait proposé de m'installer dans deux pays de l’Afrique de l'ouest mais étant ivoirienne d'origine j'ai préféré ouvrir en Côte d'ivoire.
 
Propos recueillis par Armand Bledou    
www.wilfridarmand@gmail.com