Mines et énergie / Financement du processus de transparence dans les industries: le Cn-Itie explore de nouvelles voies

  • 24/08/2013
  • Source : L'Intelligent d'Abidjan

Comment consolider et pérenniser les acquis de la transparence dans les industries extractives ? C’est à cette question parmi tant d’autres, que le Conseil national de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (CN-Itie) veut apporter une réponse concrète. L’atelier d’évaluation qu’il a bouclé hier vendredi 23 août 2013, à Grand-Bassam a planché là-dessus.

Le plan de travail 2013 / 2014 a été ainsi adopté. Il prévoit la recherche de ressources externes hormis celles de l’Etat qui ne sont pas toujours suffisantes pour l’accomplissement de la mission de l’Itie. La voie des bailleurs de fonds et d’organismes privés a été analysée. Mais à l’entame, le jeudi 22 août, le président du CN-Itie N’dri Koffi a sonné la mobilisation de tous les partenaires. ‘’Le travail délicat c’est de garder la conformité le plus longtemps possible. Nous sommes venus chercher les moyens de faire en sorte que ce que nous avons ramené de Sydney soit maintenu le plus longtemps possible. (…)

L’objet de notre présence (à Bassam) constitue un enjeu’’, a-t-il exhorté. La ‘’conformité’’ dans le jargon de cet organisme international qu’est l’Itie est le statut d’un pays (pays conforme) qui respecte les règles de la transparence telles qu’édictées par le Secrétariat International dudit organisme. C’est depuis le mois de mai 2013 que la Côte d’Ivoire est passée du statut de pays candidat (2008) au statut de ‘’pays conforme’’. Un bon indicateur pour les bailleurs de fonds et pour tous ceux qui veulent investir dans les mines et énergie en Côte d’Ivoire. Il faut donc demeurer dans ce statut d’où l’enjeu dudit atelier.

Toujours à l’ouverture des travaux, les participants ont été édifiés sur la politique et l’environnement des hydrocarbures en Côte d’Ivoire. Cette communication portait la signature de Dr Ibrahima Diaby, DG des hydrocarbures au ministère du pétrole et de l’énergie. Il a décrit l’état des lieux depuis 2011 tout en présentant les avancées et les perspectives avec notamment les avantages à tirer de la construction de l’oléoduc Abidjan-Yamoussoukro. En prime la réduction et la maîtrise des couts de transport dans la fourniture des hydrocarbures sur l’ensemble du territoire. 

S.Debailly