MECANISME REDD+ : La Côte d’Ivoire engage la validation d’un Plan pour réduire les émissions de gaz a effet de serre

  • 24/05/2014
  • Source : Ministères
La Côte d’Ivoire se prépare à la mise en œuvre du mécanisme REDD+ ( Réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation des forêts). A cet effet, un atelier national de validation et d’endossement du document de préparation de ce mécanisme (R-PP) s’est tenu le vendredi 09 mai 2014 à Abidjan.

A cette occasion, le Ministre de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable, Docteur Rémi ALLAH-KOUADIO, a rappelé que ce plan va participer de façon cohérente aux autres politiques et stratégies de développement du pays, notamment le Plan National de Développement (PND). C’est pourquoi, le Ministre s’est réjoui qu’au sortir de cet atelier, la Côte d’Ivoire pourra envisager sa mise en œuvre, après l’avoir soumis à l’ONU-REDD.

Selon le Ministre, le Gouvernement a pris le soin, auparavant, de consulter toutes les parties prenantes en vue d’acquérir leur appropriation, leur adhésion et leur implication, conformément aux recommandations du Secrétariat du Fonds de Partenariat pour le Carbone Forestier (FCPF) auquel il a soumis le plan en novembre 2013. 
 
« Une mission conjointe de la Banque Mondiale et de l’ONU-REDD séjourne à Abidjan actuellement afin d’appuyer l’équipe nationale REDD+ à la finalisation des procédures de mise à disposition des fonds alloués à cet effet », a indiqué le Ministre. 
 
Monsieur Marcel YAO, Secrétaire Exécutif National du REDD+ a, pour sa part, rappelé que « la Côte d’Ivoire bénéficie de l’appui de six partenaires financiers dans ce processus, avec l’accompagnement technique et financier de 12 millions de dollars obtenus auprès de l’ONU-REDD+, le PNUD, la Banque mondiale, l’Union européenne, la FAO et la France à travers le contrat de désendettement et de développement (C2D) ».
 
Cet appui qui court de 2014 à 2017, « s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique. Une lutte qui participe finalement à la lutte contre la pauvreté », a souligné le Représentant résident du Système des Nations Unies, Monsieur Boubacar CISSE. 
 
Il faut noter que le processus REDD+ est né des négociations internationales sur le changement climatique en 2005. La Côte d’Ivoire s’est engagée dans ce processus en 2010 dans l’optique de restaurer son couvert forestier fortement dégradé et par la même occasion, à contribuer à la lutte contre le changement climatique.