MATCA / Nomination d’un administrateur provisoire : voici les raisons

  • 05/10/2013
  • Source : Le Patriote
Faman Touré n’est plus l’administrateur de la Mutuelle d’assurance des taxis compteurs d’Abidjan (Matca). Par arrêté N°544/ MPMEF/ DGTCP/ DA du 23 septembre, il a été mis fin à son mandat. Une décision que conteste le camp du concerné qui, par voie de presse, distille des informations non fondées. De quoi s’agit-il en réalité.

 En temps qu’une maison d’assurance, la nomination de tout administrateur doit répondre à un processus. Il s’agit d’abord de saisir la Direction des assurances qui, a son tour, saisie la Conférence interafricaine des marchés d’assurance (CIMA) qui en dernier ressort, entérine la décision de nomination de l’administrateur. En agréant la demande du concerné en temps qu’assureur. C’est la démarche qui a été faite concernant la nomination de Faman Touré.

Saisie, sur le cas Faman Touré, la CIMA a donné un avis favorable portant le N° 00125/L/CIMA/CRCA/PDT/2013. Ampliation a été faite au concerné, mais aussi à la tutelle. 28 jours plus tard, soit le 29 avril 2009, par courrier, la CIMA adresse une correspondance au concerné et fait des ampliations à qui de droit pour remettre en cause sa décision antérieure.
«Une malencontreuse erreur matérielle m’a amené à vous adresser la lettre N° 00125 /L/CIMA/ CRCA/PDT /2013 du 1er avril 2013 de la Commission régionale des assurances (CRCA) relative à l’agrément du président du Conseil d’administration de la mutuelle d’assurance des taxis compteurs d’Abidjan (Matca) », indique le courrier de Demba Samba Diallo, président de la Cima, adressée au ministre en charge de l’Economie et des Finances, Nialé Kaba. De facto, ce courrier précise que Faman Touré ne peut plus être PCA de la Matca.

Une situation qui n’est pas sans conséquence sur la gestion quotidienne de la Matca. La tutelle, va alors prendre ses responsabilités. L’arrêté cité plus haut est alors pris pour mettre fin aux fonctions de Faman Touré et nommer un administrateur provisoire en attendant une décision finale de la Cima. Une décision de la ministre Nialé Kaba, en charge de l’Economie et des Finances, qui ne tombe pas comme un cheveu sur la soupe mais qui est bien en rapport avec les orientations de la Cima et dont l’objectif est de mettre, au sein de la Matca, la bonne gouvernance, leitmotiv de l’action gouvernementale sous Alassane Ouattara.


Jean Eric ADINGRA