Les étudiants veulent rompre avec le passé sombre des associations estudiantines

  • 25/04/2014
  • Source : APA
La Renaissance estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (RETS-CI), le dernier-né des mouvements estudiantins ivoiriens a lancé, jeudi, ses activités à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, en marquant la rupture d’avec le « passé sombre des organisations d’étudiants » a constaté un journaliste de APA, sur place dans la capitale économique ivoirienne.

« Nous avons décidé de prendre notre destin en main en créant la RETS en vue de promouvoir l'autonomie de l'étudiant nouveau dans la gestion des problèmes sociaux » a déclaré Olivier Séa, membre fondateur, expliquant que c'est une « plate-forme indépendante de décision, servant à guider l'action des organisations d'élèves et étudiants dans le respect des valeurs fondatrices de l'école ».
 
Pour sa part, le Président de la RETS, Moussa Konaté a rappelé que l'école ivoirienne était le cadre par excellence de l'apprentissage et faisait la fierté du pays jusqu'aux années 90, déplorant, à l'image de la société, que « l'école va au fil du temps se détériorer, perdre sa valeur et être confrontée à des troubles récurrents ».
 
« Si pendant la décennie 1990-2000, l'école a connu des troubles significatifs, il faut admettre que la décennie 2000-2010 l'a paralysée. Les élèves et étudiants ont leur part de responsabilité dans la crise actuelle de l'école » a accusé M.Konaté. Cependant, le premier responsable de la RETS ne désespère pas, après ce constat amer.
 
« A l'heure de la renaissance de l'école ivoirienne, nous, organisations d'élèves et d'étudiants de Côte d'Ivoire avons décidé de prendre nos responsabilités et d'accompagner ce nouvel élan (…) au sein d'une fédération qui a pour principe la démocratie, la solidarité et l'excellence » a soutenu Moussa Konaté.
 
A l'en croire, les priorités de la RETS qui n'est pas un syndicat mais une association, sont la « promotion du bien-être intellectuel et social » de l'étudiant ainsi que la promotion de « l'excellence et de la non-violence » mais, également, des « valeurs morales ».
  HS/ls/APA