Les Etats-Unis parlent, l'opposition ivoirienne jubile

  • 09/10/2020
  • Source : Linfodrome
Les Etats Unis d’Amérique partenaires d’Afrique, disposés à soutenir les élections. Mais posent des conditions.

A l’instar de la Côte d’Ivoire, certains pays d’Afrique tels que, la Guinée Conakry, le Burkina Faso etc. organiseront les élections présidentielles. Lesquelles élections, vu les menaces djihadistes présentent des enjeux énormes, tant pour les nationaux que pour les partenaires internationaux.


Les Etats-Unis, qui se positionnent comme l’un des partenaires majeurs, attendent apporter son soutien à l’Afrique pour consolider les acquis démocratiques. C’est dans ce contexte, que le secrétaire d’Etat américain Michael R. Pompeo, a produit un communiqué, ce jeudi 08 octobre, dans lequel il donne la position de son pays. « En tant que partenaires de longue date des nations africaines... nous nous engageons à travailler de manière constructive avec les partenaires internationaux et régionaux. » Son pays attend aider les africains.


Puisse qu'attachés aux valeurs démocratiques, ils s'en préoccupent vivement: « nous nous soucions de la trajectoire démocratique de la région ». La démocratie, à leurs yeux, représente une valeur cardinale et rien ne saurait justifier tout acte antidémocratique. Puis d’ajouter « La tenue d’élections est importante non seulement pour les Africains, mais aussi pour les défenseurs de la démocratie dans le monde entier. » En aucun, les africains ne devraient tergiverser avec la question de la transparence dans l’organisation des élections.


En effet, le principe des élections inclusives, justes et libres est inviolable. c'est pourquoi, ils invitent au respect des droits de l’homme et à la liberté d’expression. « La répression et l’intimidation n’ont pas leur place dans les démocraties ». ils mettent en garde, ceux qui useraient de violences pour empêcher, certains groupes politiques de manifester. « Nous surveillerons de près les actions des individus qui s’immiscent dans le processus démocratique ». S’est voulant rassurant. desormais, tous les faits et gestes passeront au crible.

Enfin, des sanctions contre toute personne qui sera menée aux actes d’intimidation et de violences, sont envisagées : «et n’hésiterons pas à considérer les conséquences – y compris les restrictions de visa – pour les responsables de la violence liée aux élections. » ainsi, a -t'il tranché.


Au regard, de la situation qui prévaut en Côte d’Ivoire, le communiqué semble militer en faveur de l’opposition. Surement suscitera, la réaction du parti au pouvoir.


Carlos DOGBA