Les enseignants du privé laïc décident d'une grève illimitée à compter du 27 mai

  • 10/05/2014
  • Source : AIP
Abidjan - Les enseignants membres du Syndicat national des enseignants du privé laïc de Côte d’Ivoire (SYNEPLACI), réunis samedi en assemblée générale extraordinaire à la Bourse du travail de travail de Treichville, ont décidé de la reprise de la grève illimitée, suspendue en février, à compter du 27 mai, si leurs revendications ne sont pas satisfaites avant cette date.

Selon le préavis de grève dont copie a été remise à l’AIP, les revendications portent sur le paiement diligent par l’Etat du complément de manque à gagner de 362 735 039 FCFA dû aux enseignants et au personnels du privé laïc pour atteindre les 24 mois, l’actualisation du barème des salaires de la convention collective de 1994 régissant leur corporation et le paiement immédiat des nouveaux salaires légalement dus suites aux précédentes augmentations.
 
Le SYNEPLACI réclame aussi l’apurement définitif de arriérés de salaire de l’année académique en cours, le remboursement par le patronat d’un certain nombres de dettes vis-à-vis des leurs employés dont des 236 mois d’augmentation de salaire évalués 26,1 milliards FCFA, le remboursement des cotisations syndicales spéciales dévaluation de l’Union Européenne, et le remboursement par l’Etat des dépenses effectuées en novembre 2012 par le SYNEPLACI suite à l’accident de son secrétaire général.
 
Faute de satisfaction desdites doléances, le SYNEPLACI se réserve la non participation de leurs membres aux différents examens de fin d’année, la fermeture des centres d’examen dans les établissements privés du pays et de ceux où composeront des élèves du privé laïc et enfin, la rétention des notes.
 
Les enseignants du privé laïc de Côte d’Ivoire annoncent aussi la tenue de sit-in inopinés à la Primature, et aux cabinets des ministères concernés dont celui de l’Education nationale et de l’Enseignement technique et celui de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Formation professionnelle.
 
Le SYNEPLACI avait déjà marqué un arrêt de travail du 10 au 14 février pour réclamer la satisfaction des différentes doléances. La grève illimitée avait été suspendue pour donner une chance aux négociations, à la demande des autorités étatiques, a-t-on appris.
 
fmo/cmas