Le président de l’Ilci formel : ‘‘La clé de l’émergence en 2020 passe par la réélection du président Ouattara’’

  • 29/01/2014
  • Source : L'Intelligent d'Abidjan
« Le libéralisme : enjeux théoriques et réalités politiques sous la gouvernance du président Alassane Ouattara». C’est autour de ce thème que se sont réunis en séminaire le mardi 28 janvier 2014 à la salle de conférence du ministère des affaires étrangères au Plateau, les membres de l’Initiative Libérale de Côte d’Ivoire (Ilci) présidée par M. Sié Coulibaly.

Expliquant l’opportunité de la rencontre, le président de l’Ilci a exprimé son satisfécit de la gouvernance libérale du Président Ouattara et s’est dit convaincu de ce que l’émergence en 2020, appelée de tous ses vœux par les autorités ne sera possible qu’à condition de réélire le président Ouattara en 2015. «Etre libéral, c’est être humaniste, réduire la pauvreté et créer des emplois. C’est cela le libéralisme à visage humain.

Et c’est en cela que nous comprenons l’appel du chef de l’Etat et nous sommes réunis ici durant deux jours pour permettre aux populations de comprendre et expliquer les fondamentaux du libéralisme. Ils doivent, par ailleurs savoir que la clé de l’émergence en 2020 passe par la réélection du président Ouattara.

Au représentant du parrain de la rencontre, le Président Guillaume Kigbafori Soro, Sié coulibaly a dit la disponibilité et la détermination de son organisation, à être un promoteur de l’idéal libéral du chef de l’Etat. «Dites au Président de l’Assemblée Nationale que nous sommes prêts à accompagner le président Ouattara. Car, c’est la mission de notre organisation», a rassuré le député suppléant de Tafiré.

Après lui, le président honoraire de l’Ilci, Koné Lacina Kardozy, tout comme le président du cercle libéral, par ailleurs, parrain de la rencontre, Haidara Mamadou, présentés tous deux comme les tuteurs légaux de l’Ilci, ont promis tous leur soutien à la jeune organisation et ont salué la tenue dudit séminaire. Qui, de leur avis, est une opportunité d’interrogation et d’explication de la gouvernance des libéraux en Côte d’Ivoire a mi-parcours de leur mandat à la tête de l’Etat.

«Le libéralisme, c’est la préséance de la réflexion sur l’action. C’est pourquoi, nous avons encouragé la création de l’Ilci. Dans la fournaise de l’épreuve, vous ne devez pas laisser vos espoirs se dissiper. Je vous exhorte à vous draper dans le manteau de l’humilité. Vous devez vous positionner comme un pôle d’excellence. Comme ça, vous serez en phase avec la dynamique actuelle qui tourne dos au favoritisme. Nous sommes disposés à vous soutenir», a promis Koné Lacina. 


Pr Valy Sidibé loue la gouvernance Ouattara et attaque l’opposition
«Alassane Ouattara parle peu, parce qu’il n’est pas un théoricien, il est pragmatique. Le président Ouattara est un agent réformateur et non un refondateur. Il sait que la majorité qu’il tient en tant que président de la république n’est pas une puissance permanente. C’est pourquoi, il tend toujours la main à l’opposition».

Ces propos élogieux à l’endroit du chef de l’Etat sont de l’orateur de la conférence inaugurale du séminaire de l’Ilci, par ailleurs Directeur général de l’Ecole Normale Supérieure, Valy Sidibé. Pour lui, la clairvoyance du président Ouattara a permis en si peu de temps de redorer l’image de la Côte d’Ivoire à l’extérieur et de juguler les effets néfastes de la décennie de crise.

Tous ces acquis réalisés par le président Ouattara, soutient le conférencier, ont été possibles grâce à son appartenance à la doctrine libérale. «Trois axes sont prioritaires pour relever la Côte d’Ivoire. A savoir, la paix, la sécurité et la réconciliation. En ce qui concerne les perspectives, je peux dire que l’espoir est grand pour la Côte d’Ivoire. Il faut tout faire pour maintenir la croissance et cultiver la liberté économique qui se conjuger avec la liberté politique», a conseillé le DG de l’Ens.

Aux détracteurs du président Ouattara, Valy Sidibé a été très amer : «Au plan économique, ayons le courage de le dire, il y a une embellie. Ceux qui crient à tue-tête que la croissance ne se mange pas, qu’ils sachent que les performances réalisées par le président ont permis de classer la Côte d’Ivoire parmi les pays les plus réformateurs du monde.

Cette diarrhée verbale qui fait dire à certains que l’image de la Côte d’Ivoire n’est pas bonne actuellement. Quelle était alors, l’image du pays quand ils étaient aux commandes ? La morale en 2011, c’était la morale de la rue princesse. Même si les détracteurs disent qu’on ne mange pas les routes, nos compatriotes doivent savoir que les routes nous amènent au moins la nourriture», a défendu Pr Sidibé. 
 
L.Barro