Le parti présidentiel ivoirien invite ses élus locaux à ‘’embaucher’’ les jeunes

  • 18/10/2013
  • Source : Apanews
Le secrétaire général par intérim du Rassemblement des Républicains (RDR, parti présidentiel), Amadou Soumahoro a instruit, jeudi, au siège de son, parti, les maires et présidents des conseils régionaux, récemment, élus, à appliquer ‘’ le programme du gouvernement du Chef de l’Etat en matière d’emploi’’ en embauchant le ‘’ maximum de nos jeunes’’ dans leur localité.

‘’ Un maire ou un président de conseil régional qui embauche les jeunes, et en particulier, nos jeunes qui ont mené le combat, contribue à la réalisation du programme de gouvernement du Chef de l’Etat’’ a déclaré M. Soumahoro devant les élus locaux du RDR.

Il a révélé qu’en faisant la promesse électorale de créer 1.000.000 d’emplois au terme de son premier mandat, le candidat Alassane Ouattara ‘’comptait sur vous les élus locaux du parti’’.

‘’ Le moment est venu de penser aux jeunes du parti, diplômés, que l’on retrouve dans tous les secteurs d’activité’’ a-t-il poursuivi.

‘’ Certes, les demandes sont fortes mais réservez dans les limites de vos organigrammes d’emplois, des places pour nos jeunes militants. Il faut les aider à s’insérer dans le tissu social’’ a recommandé Amadou Soumahoro.

Par ailleurs, le secrétaire général par intérim du RDR a, également, exhorté les élus à s’acquitter de leur cotisation pour la survie du parti. Selon lui, la cotisation des élus a été revue à la baisse, passant de 10 à 5% des indemnités, sur instruction du président de la République.

Abordant la question de la présidence de l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (UVICOCI), aux mains du parti allié, le Pdci (Parti démocratique de Côte d’Ivoire), M. Soumahoro a annoncé la candidature du maire de Yopougon, Gilbert Koné Kafana (RDR) à la présidence de l’Union, lors de sa prochaine assemblée générale élective.

Le secrétaire général par intérim du RDR, Amadou Soumahoro a, également, invité ses hôtes à la cohésion pour les prochaines élections présidentielles.

Car, a-t-il conclu, ’’ le combat de conservation du pouvoir est plus difficile que la conquête du pouvoir, surtout dans ce contexte où on ne sait plus qui est avec ou contre toi’’.