Le gouvernement ivoirien veut éviter à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative, les problèmes fonciers que connaît la ville d’Abidjan, a exprimé, jeudi, le ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme (MCLU), Bruno Nabagné Koné, lors d’une rencontre d’échanges avec la chefferie traditionnelle Akouè (des propriétaires terriens) de Yamoussoukro en prélude au séminaire sur les orientations stratégiques de son ministère.
Pour y parvenir, M. Koné Nabagné souhaite “une planification rationnelle” de l’occupation de la ville, “et nous voulons le faire avec vous qui vivez ici”, ajoutant que “notre objectif, c’est de partir sur un bon pied dans la mission qui nous a été confiée”, car “notre capitale est amenée à se développer, et nous ne voulons pas que Yamoussoukro connaisse le problème d’Abidjan”.
La gestion foncière est souvent au centre de conflits dus au fait que des occupants de terrains ne possèdent aucun titre. Cela a favorisé l’émergence de quartiers précaires, relève-t-on, entre autres.
Le ministre de la Construction a souligné la gestion moderne des terres, et a dit compter sur les propriétaires terriens pour sensibiliser leurs administrés sur l’opportunité d’une gestion rationnel du foncier urbain et rural.
La rencontre avec les chefs a été l’occasion pour ceux-ci de présenter des doléances relatives notamment au délai d’approbation des lotissements jugé long, le paiement du droit de purge, la mise à disposition de site pour l’extension des villages, prévoir un site pour le cimetière de la ville, le déplacement des réserves loties par l’administration sur lesquelles les propriétaires terriens ont des titres ainsi que la réduction du coût de l’Arrêté de Concession Définitive (ACD).
“Toutes ces questions seront étudiées une à une et des solutions seront apportées”, a promis le ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme.
(AIP)
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Bruno Koné