Le gouvernement ivoirien prend des mesures contre les attaques meurtrières et répétées d'animaux féroces dans le pays

  • 09/09/2016
  • Source : Lebabi.net
Le gouvernement ivoirien a pris des mesures drastiques pour freiner les attaques répétées d'animaux féroces tels que les éléphants, les buffles et les rhinocéros qui font plusieurs morts dans des villages dans le centre, l'est et l'ouest du pays.

Selon M. Koné, le gouvernement a pris des mesures d'envergure après que plusieurs cas comme le conflit homme-rhinocéros dans le département de M'Batto au centre-est du pays eurent été portés à la connaissances des autorités.
 
"Notre pays enregistre malheureusement plusieurs foyers de conflits homme-faune sauvage notamment éléphants, buffles, hippopotames, crocodiles, répartis sur le territoire national, qui causent d'importants dégâts humains et matériels", a déploré le porte-parole.
 
"Le gouvernement a décidé d'engager des actions spécifiques, dont le déplacement d'animaux vers le zoo d'Abidjan, afin de réduire la menace et les désagréments pour les populations", a-t-il révélé.
 
Plusieurs morts à travers le pays
 
Des attaques de rhinocéros et de buffles ont déjà été enregistrés dans plusieurs localités du pays tels que Tiémékro (est) et Attiégouakro (centre).
 
Des attaques d'éléphants contre des villageois ont par ailleurs fait plusieurs morts dans des zones telles que Daloa, Gonaté et Bouaflé (centre-ouest).
 
Ces animaux féroces se retrouvent par moment sur le chemin des villageois qui partent pour leurs travaux champêtres. Ils s'attaquent aux plantations et cabanes, semant la psychose dans les rangs des villageois.
 
Plusieurs planteurs ont ainsi momentanément abandonné leurs plantations pour éviter de se retrouver nez-à-nez avec les animaux agressifs.
 
Selon un officier de la police forestière, l'action humaine se trouve parfois à la base de ces agressions répétées d'animaux.
 
"L'on assiste à une destruction de l'habitat naturel de certains animaux qui par ailleurs sont menacés par les braconniers. S'il s'avère que ces rhinocéros ont perdu leur habitat, ils vont errer et constituent ainsi un danger pour la population", a expliqué l'expert.
 
Face à la situation, les autorités ivoiriennes avaient affiché leur détermination à trouver une solution pour que les populations retrouvent la quiétude.

Avec Xinhua